RAPPEL : Arrivée houleuse, hier soir, du navire qui avait été victime d'une panne dimanche dernier Et bis repetita. Pour son retour dans le port de Sète quatre jours après un dimanche mouvementé – une panne de machine et plus de 12 heures de retard -, le Bni Nsar a encore fait une arrivée remarquée hier. Avec, donc, de nouveau, douze heures de retard par rapport à l'horaire habituel, conséquence de l'incident de dimanche. Et avec, une fois encore, des centaines de passagers excédés. Dont beaucoup, avant de reprendre leur voiture, sont restés à bord pendant plus d'une heure pour manifester leur colère. « La nourriture était exécrable, des ascenseurs ne fonctionnaient pas, il y avait des cafards dans notre cabine, la douche fonctionnait mal, et en plus les enfants étaient malades » , énumère Anouar. « Et dire que pour deux autos, trois adultes et deux enfants, ce voyage m'a coûté 2 900 € ! C'est scandaleux ! » Dans le collimateur : la Comanav, la compagnie maritime qui assure la liaison Sète-Nador (Maroc) via le Bni Nsar, lequel a succédé au Mistral Express, et qui est lui-même l'ancien Marrakech Express. « On espérait qu'en remplaçant le Mistral Express, qui était très vétuste, la Comanav ferait un effort en affrétant un bateau fiable et confortable , souligne Karim, de Montpellier, qui a payé 1 000 € un aller-retour Sète-Nador avec sa voiture et sans cabine. Tant que sa situation de monopole durera… » Une pétition a circulé hier soir sur le bateau, afin de réclamer à la Comanav « des conditions décentes de transport ». Le Bni Nsar devait repartir à 20 h au lieu de 19 h vers le Maroc où les mésaventures de ses passagers ont également été médiatisées …