Alors que le Maroc continue de baliser le terrain pour un rapprochement avec l'Ouganda, qui reconnait la «RASD», le Front Polisario, voyant ses derniers remparts sur le point de tomber, ne baisse pas les bras. Ce mercredi, l'agence de presse du mouvement séparatiste a relayé une lettre du président du club panafricain d'Ouganda, Oscar Cassia, qu'il a adressée au front lundi dernier pour exprimer «la solidarité de son organisation avec le peuple sahraoui et condamner le maintien du colonialisme au Sahara occidental». «Nous souhaitons réitérer notre position : nous sommes toujours à vos côtés, car le monde entier sait que vous êtes innocents et votre crime est votre phosphate lucratif, à partir desquels le Maroc gagne illégalement des millions de dollars chaque année, ainsi que vos pêcheries et autres minéraux», indique la lettre. Dans le même ordre d'idées, Oscar Kasya a affirmé que son organisation «souhaitait, dans un esprit de solidarité africaine, condamner avec la plus grande fermeté la répression, le meurtre, l'exploitation et l'oppression exercés contre les Sahraouis par l'occupation marocaine». Malgré les liens de son président avec la «RASD», le Maroc se rapproche de l'Ouganda Le document cite même les événements de Laâyoune du 19 juillet dernier, en s'alignant sur la thèse présentée par le Polisario. SPS conclut par rappeler «le Pan African Club est un groupe de réflexion national composé principalement de jeunes passionnés par le panafricanisme en Ouganda et en Afrique». Toutefois, la lettre de ce club «spécialisé dans les études et les recherches» ne fait pas le poids contre la présidente du Parlement de l'Ouganda, Rebecca Kadaga Alitwala qui s'est rendue au Maroc, cette année, à deux reprises, bien que le président de ce pays d'Afrique de l'Est, Yoweri Museveni soit l'un des fervents défenseurs en Afrique de la thèse du Polisario.
