question du Sahara ne figure pas sur le programme, révélé par la présidence koweïtienne du conseil de sécurité durant ce mois de juin. Visiblement, les Quinze ne semblent pas si préoccupés par la démission de Horst Köhler, de son poste d'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, officiellement annoncée le 22 mai. Cette absence ne ferme pas définitivement la porte à l'examen de ce dossier par l'instance onusienne durant ce mois. Il suffit qu'un Etat membre du Conseil, par exemple l'Afrique du sud, en fasse la demande pour qu'une séance soit tenue immédiatement. Dans sa résolution 2468, adoptée le 30 avril, le Conseil de sécurité a demandé «au secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu'il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d'inclure dans les trois mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l'état d'avancement des négociations tenues sous ses auspices, l'application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter».