croissance économique nationale a ralenti en 2018 se situant à 3% au lieu de 4,2% une année auparavant, selon les comptes nationaux provisoires établis par le Haut-Commissariat au plan (HCP). «Tenant compte de l'accroissement des impôts sur les produits nets des subventions de 4,6% au lieu de 3,1%, le produit intérieur brut (PIB) en volume s'est accru de 3% en 2018 au lieu de 4,2% l'année précédente», indique le HCP dans une note d'information relative aux comptes nationaux provisoires de 2018. Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,1% en 2018 au lieu 4,9% une année auparavant, dégageant ainsi une hausse du niveau général des prix de 1,1% au lieu de 0,7%, souligne le HCP, précisant que le secteur agricole a affiché un net ralentissement de son rythme de croissance, passant de 15,2 % en 2017 à 4% en 2018, alors que le taux d'accroissement de la valeur ajoutée du secteur des activités non agricoles s'est situé à 2,6% contre 2,9% en 2017, relève la même source. Par ailleurs, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 3,3% au lieu de 3,8% en 2017 contribuant ainsi pour 1,9 point à la croissance, indique ladite note.Quant aux échanges extérieurs de biens et services, ils ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à (-1,3) point au lieu d'une contribution positive de 0,3 en 2017, relève le HCP, notant que les exportations de biens et services ont ainsi affiché une hausse de 5,8% au lieu de 11,1%, avec une contribution à la croissance de 2,2 points au lieu de 3,9 points. Les importations, elles, ont connu un accroissement de 7,5% au lieu de 7,9%, avec une contribution négative de (-3,5) points au lieu de (-3,6) points l'année passée. Pour ce qui est du revenu national brut disponible, il a reculé de 1,5% à 1.157,7 milliards de dirhams (MMDH), compte tenu une augmentation de 4,1% du PIB aux prix courants en 2018 et une nette baisse de 20,4% des revenus nets reçus du reste du monde. Dans ces conditions, avec un accroissement de 4,2% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 3,8% enregistré une année auparavant, l'épargne nationale s'est située à 27,6% du PIB au lieu de 29,1%. L'investissement brut (FBCF et variation de stocks) a, de son côté, représenté 33,5% du PIB en 2018 au lieu de 32,6% une année auparavant.