Le secrétariat général du PJD a tiré les leçons de la sortie de Saad-Eddine El Othmani sur le mouvement de contestation qui secoue l'Algérie depuis le 22 février. Sans cité nommément le voisin de l'Est, l'instance dit «suivre avec intérêt et préoccupation les développements politiques que connaissent certains pays de l'environnement régional», indique-t-elle dans un communiqué publié dimanche 2 juin. La Lampe a ainsi émis le vœu que le processus en cours «soit couronné par la réalisation d'avancées soutenues sur la voie de la transition démocratique à même de préserver son unité, sa stabilité et sa sécurité». Le 14 mai, El Othmani avait brisé le silence officiel sur le Hirak en Algérie. A l'occasion d'un Iftar avec des directeurs de médias, il avait estimé qu' «avec la nouvelle équipe dirigeante chez le voisin de l'Est, au moins nous allons trouver avec elle des solutions (…) les anciens dirigeants étaient très hostiles à l'égard du Maroc». Trois jours plus tard, dans une mise au point le porte-parole du gouvernement a affirmé que «le chef du gouvernement n'a fait aucune déclaration officielle sur l'Algérie voisine et n'a exprimé aucune position du gouvernement marocain».