14e édition du festival Cinéma et migrations d'Agadir, qui rend hommage cette année au cinéma camerounais, s'est ouverte mardi soir, sous le haut patronage du roi Mohammed VI, avec au menu un programme riche et diversifié alliant projections, débats et ateliers. Après la Côte d'Ivoire l'an passé, le festival, qui se poursuit jusqu'au 18 novembre, met à nouveau les projecteurs sur le 7ème art et les artistes d'un pays d'Afrique subsaharienne, dans un désir de contribuer à valoriser le cinéma du continent et à le rapprocher davantage du grand public marocain, a indiqué le président de l'association L'Initiative culturelle, Driss Moubarik, qui organise l'évènement avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels et privés. La cérémonie d'ouverture du festival a eu lieu au cinéma Rialto, rénové et ouvert spécialement pour l'évènement, à l'heure où les organisateurs du festival, tout comme les cinéphiles de la ville, nourrissent de grands espoirs que cet espace retrouve son lustre d'antan, relève M. Moubarik. Plusieurs films et courts métrages marocains et étrangers, dont la plupart récemment sortis et portant sur la question migratoire, seront présentés dans le cadre de la compétition officielle. Ils vont concourir pour le Grand prix du festival (Catégories long et court-métrage) qui sera décerné par un jury composé d'hommes et de femmes de cinéma du Maroc et de l'étranger. Le réalisateur burkinabé Idrissa Ouedraogo, primé à Cannes et lauréat du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, préside le jury du long-métrage, alors que le réalisateur marocain Mostafa Madmoun préside celui du court métrage.