Le Maroc est un pays fort et stable qui ne connait aucune régression dans le domaine des droits de l'homme et des libertés. C'est ce qu'a affirmé mardi le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Au sujet de l'intervention des autorités publiques pour disperser le sit-in de protestation du 8 juillet 2017 devant le parlement, Abdelouafi Laftit a rappelé que l'organisation de ce sit-in n'a pas respecté la loi. «L'intervention des forces publiques, sous la supervision des autorités locales a eu lieu de manière civilisée et dans le respect total des dispositions juridiques contrairement à l'image qui a été véhiculée par certains et qui ne reflète pas souvent la réalité de la situation portant en elle une sorte d'injustice à l'égard des éléments des forces publiques», a-t-il noté. Le ministre de l'Intérieur a ajouté que la préservation de l'ordre public et l'exercice des libertés publiques sont les deux principaux piliers de la démocratie et que cette équation renvoie sur la nécessité pour chaque société de trouver l'équilibre entre les droits et les devoirs. M. Laftit a précisé que la réussite de l'Etat dans la protection des droits des citoyens nécessite la préservation de ce droit des partisans du non-droit, d'où la nécessité de reconnaître la prédominance de la loi et de ses dispositions, qui constitue un indicateur réel sur l'avancée démocratique que connaît la société. «Le traitement des mouvements de protestation par le gouvernement ne se limite pas à l'approche juridique, mais il s'étend à l'examen des causes et des problématiques à l'origine des manifestations, tant qu'elles revêtent un caractère objectif et légitime», a-t-il dit.