L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a indiqué sur son site qu'il s'inquiète de l'ouverture, le 19 novembre prochain au tribunal de première instance de Rabat, du procès de plusieurs activistes des droits de l'Homme. Selon les informations de l'Observatoire, ces derniers sont accusés d'«atteinte à la sécurité de l'Etat». Parmi les activistes poursuivis, l'historien et journaliste Maâti Monjib, président de l'association Freedom Now et par ailleurs ex-directeur du centre Ibn Rochd d'études et de communication. Hisham Almiraat, président de l'association Association des Droits Numériques (ADN) devra aussi comparaître devant le tribunal à Rabat. Le chargé de projet à l'Association marocaine pour le journalisme d'investigation (AMJI), Hicham Mansouri et le président de l'Association marocaine d'éducation de la jeunesse (AMEJ), Mohamed Sber ainsi que l'ancien coordinateur du projet de formation du Centre Ibn Rochd Abdessamad Ait Aicha devront aussi se présenter au tribunal le même jour. Rachid Tarek et Maria Moukrim, respectivement président et ancienne présidente de l'AMJI sont accusés d'avoir reçu un financement étranger pour l'AMJI, sans avoir notifié le secrétariat général du gouvernement. Avec les charges retenues contre ces activistes, ils risquent jusqu'à 5 ans de prison et entre 1000 et 10.000 dirhams d'amende.