Photo Yabiladi.com Photo Yabiladi.com La rencontre a été organisée pour tenter de trouver une solution à la crise de la Samir, et pousser le gouvernement à prendre des mesures pour éviter la faillite. Les participants ont dénoncé la mauvaise gestion de l'entreprise réclamant l'ouverture d'une enquête afin de sanctionner les responsables de cette crise. Plusieurs intervenants ont plaidé le retour de l'Etat dans la gestion de l'entreprise, afin de redémarrer l'activité, garantir les droits des salariés et les intérêts économiques du pays et de la ville de Mohammedia. Abdellatif Belahcen, représentant du comité de suivi de la crise de la Samir, a mis en exergue le rôle joué par la Samir dans le développement économique de la ville de Mohammédia. La raffinerie a stoppé toute activité depuis le 5 août, ses actifs ont été saisis par l'administration fiscale et douanière du Maroc pour recouvrer une créance fiscale estimée à 13 milliards de dirhams. La dette globale de la Samir culmine à plusieurs dizaines de milliards de dirhams. Un très lourd endettement auprès des banques, des fournisseurs et de l'Etat.