A chaque élection de Miss son lot de polémiques. La jeune Marocaine Ahlam El Brinis, qui souhaite participer au concours de Miss Italie 2015, en a fait les frais. La jeune femme fait l'objet d'insultes et de menaces pour avoir "déshonorer l'Islam" avec tenues jugées provocantes. Mais elle est bien déterminée à porter la couronne! Crédit Photo: Facebook Ahlam El Brinis Crédit Photo: Facebook Ahlam El Brinis Crédit Photo: Facebook Ahlam El Brinis Ni les menaces, ni les intimidations n'auront entamé sa détermination à porter la couronne très prisée de Miss Italie 2015. La jeune Marocaine Ahlam El Brinis fait partie des présélectionnées pour le concours de Miss Italie qui aura lieu le 20 septembre prochain dans la ville côtière de Jessolo, rapportent des médias locaux. Pourtant Ahlam El Brinis n'est pas novice dans les concours de beauté. Elle a été choisie au Concours de Miss Elégance par la région de Friuli-Venezia Giulia pour la représenter au concours national de la plus belle femme d'Italie. Née de parents marocains dans la province de Padoue, la jeune Ahlam qui vit à Trévise a reçu plusieurs insultes et menaces pour ses tenues en bikini ou en lingerie, jugées provocantes. Sur les réseaux sociaux, la jeune femme est très critiquée, certains allant jusqu'à l'accuser de déshonorer l'Islam. Mais à 20 ans seulement et du haut de ses 1m75 et de ses 50 kilos, Ahlam El Brinis tient droit dans ses talons. La jeune femme se confie aux médias sur ces tentatives d'intimidation. «Je tiens à garder la religion en dehors de Miss Italie. Miss Italie est un concours de beauté et la religion n'entre pas en ligne de compte. Je ne veux pas du tout mettre l'accent sur ça», explique-t-elle. Elle tient à préciser que «ces insultes et ces menaces ne me blessent pas». Face à des critiques de plus en plus virulentes, la jeune femme a accordé une interview à un quotidien de Trévise. Celle qui se définit comme une musulmane non pratiquante pense que la foi se vit dans le cœur et ne souhaite pas être jugée sur ses tenues : «Chacun est libre de choisir et de suivre la religion à sa manière». La prétendante au titre de Miss Italie répond à ses détracteurs qu'elle ne prend pas en compte leurs avis. «Je suis consciente qu'il y a des conservateurs qui pourraient penser que je me trompe sur ce que je fais. Mais honnêtement ça ne m'intéresse pas parce que j'ai le soutien de ma famille, ce qui est suffisant pour moi», affirme-t-elle. Mais le soutien familial suffira-t-il pour tenir à la pression des insultes et des menaces jusqu'à la finale ? Réponse le 20 septembre à Jessolo.