Fatiha Mejjati, une jihadiste marocaine considérée comme l'une des principales figures de la mouvance radicale marocaine, avait disparu des réseaux sociaux, depuis une semaine. Hier, elle a tweeté une photo d'elle devant le tribunal islamique de Jarabulus, un village syrien contrôlé par les hommes d'Al Baghdadi, qui s'est récemment autoproclamé «Calife des musulmans». On la surnomme la veuve noire dans la presse nationale et étrangère. Fatiha Mejjati, l'une des principales figures de la mouvance radicale marocaine, ayant été marié à Karim Mejjati, ancien cadre d'Al Qaïda aujourd'hui mort, refait surface, après avoir disparu une semaine des réseaux sociaux, rapporte Telquel. La Marocaine a, en effet, posté une photo d'elle, mercredi, devant le tribunal islamique de Jarabulus, un village syrien contrôlé par les hommes d'Abou Bakr Al Baghdadi, leader de l'Etat islamique en l'Irak et au Levant (EIIL) qui s'est récemment autoproclamé nouveau «Calife des musulmans». الحمد والشكر لله الذي من علي بالهجرة في سبيله سلامي ودعائي من أمام المحكمة الإسلامية بجرابلس العز بأرض الشام المباركة pic.twitter.com/Vy5h4PhXyf — أم الشهيدآدم المجاطي (@umadamejjati05) 9 Juillet 2014 Pour celles et ceux qui n'avaient jamais entendu parler d'elle, Fatiha Mejjati était marié à un haut responsable d'Al Qaida. Né au Maroc d'une mère française et d'un père marocain, Karim Mejjati avait été abattu par la police saoudienne en avril 2005, alors qu'il était en compagnie de son fils Adam. La chaine de télévision France 3 avait rencontré la jihadiste dans son domicile à Casablanca, peu de temps après la mort de son mari.