Le journaliste marocain Hamid El Mahdaoui a été condamné lundi 11 novembre par le tribunal de première instance de Rabat à un an et demi de prison et à une amende de 1,5 million de dirhams, selon Badil, le journal qu'il dirige. L'amende est destinée à titre de compensation civile au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Mahdaoui a été poursuivi suite à une plainte déposée par Ouahbi, en sa qualité de secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), en février. La plainte faisait suite aux déclarations de Mahdaoui suggérant un lien possible entre le parti et l'affaire de trafic de drogue «Escobar du Sahara». La défense de Ouahbi avait initialement réclamé une compensation financière de 10 millions de dirhams. Mahdaoui a été accusé de «diffuser et distribuer de fausses allégations et des faits pour diffamer des personnes, calomnier et insulter publiquement».