Ce mardi 21 mai, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Centrale Populaire (BCP) ont conclu un accord de partage de risques (APR), d'un montant de 70 millions de dollars américains. Bien que cette somme d'argent représente une «limite risque globale pour les banques locales africaines», elle est nécessaire pour soutenir le financement du secteur privé ainsi que pour stimuler le commerce sur le continent africain, précise un communiqué de la BCP. Le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Achraf Tarsim, précise que «ce partenariat avec la BCP comprend des objectifs de diversification de la capacité de production du Maroc, de renforcement de sa compétitivité, de création de recettes fiscales supplémentaires, tout en générant de nouvelles opportunités d'emploi». Cet accord entre les deux institutions vise également à améliorer l'inclusion financière des opérateurs économiques, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME). Il risque de renforcer leurs compétences en commerce international et devrait déclencher environ 200 millions d'euros d'échanges commerciaux. La BCP souhaite aussi consolider ses relations avec les banques locales africaines, qui sont de plus en plus affectées par la réduction des lignes de financement et de confirmation de leurs correspondants étrangers. Ainsi, «cette nouvelle convention avec la Banque africaine de développement représente un modèle idoine de collaboration Sud-Sud, offrant une solution globale adaptée aux besoins de développement du commerce panafricain et du commerce de l'Afrique avec le reste du monde.», conclut le directeur général de la BCP et de l'international du groupe, Kamal Mokdad.