Le tribunal administratif de Casablanca a prononcé, ce lundi 6 mai, la destitution de Mohamed Boudrika de la présidence du conseil de l'arrondissement Mers Sultan. La justice donne, ainsi, raison à la plainte déposée par le gouverneur de la préfecture de Mers Sultan-El Fida. Le représentant du ministère de l'Intérieur avait justifié sa demande de destitution par la longue absence de Boudrika (plus de trois mois), constatée dans l'exercice de ses fonctions à la tête de la grande commune casablancaise. Mohamed Boudrika affirme, en revanche, qu'il «est en convalescence après avoir subi une opération chirurgicale au cœur à l'étranger». Pour rappel, le 13 mars, la justice a déjà condamné par contumace, Mohamed Boudrika, à un an de prison avec sursis et une amende de 232 500 dirhams, pour émission de chèques sans provision. En avril, lors de l'ouverture de la session du Printemps au Parlement, Boudrika a déjà perdu son titre de membre du secrétariat de la Chambre des représentants. Son parti, le RNI, avait présenté un autre candidat à sa place. Il lui reste encore le poste de député et la présidence du club de football du Raja de Casablanca.