Les quatre policiers français poursuivis pour homicide involontaire en 2009 d'un ressortissant marocain qu'ils tentaient d'interpeller à la commune de Valentigney, viennent de bénéficier d'un non-lieu, rapporte ce lundi l'agence de presse Reuters. Mohamed Boukrourou, 41 ans, souffraient alors de troubles psychiatriques. Il était mort d'une défaillance cardiaque dans le fourgon des policiers en question. Ces derniers avaient été alertés par un pharmacien qui avait eu au moment des faits une altercation avec la victime pour des problèmes de médicaments. «Pour le juge d'instruction, il n'y a pas d'infraction constituée et l'interpellation de M. Boukrourou était légitime, mais, surtout, les policiers ne pouvaient pas connaître ses difficultés psychologiques et autres», a expliqué l'avocat des quatre policiers Me Randall Schwerdorffer. Mais pour l'avocat de la famille de la victime Me Alain Dreyfus-Schmitt, il y a une «volonté du parquet et du juge d'instruction de couvrir ce (qu'il) appelle une bavure policière». La famille Boukrourou a fait appel devant la chambre de l'instruction de Besançon, souligne Reuters.