Le chef du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, s'est félicité de l'élection du Maroc à la présidence du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. «Malgré une campagne acharnée de l'Algérie pour lui barrer la route, le candidat marocain a obtenu les deux tiers des voix face à son rival sud-africain pour lequel l'Algérie faisait campagne», a écrit Mehenni sur la plateforme X. Il a assuré que cette victoire marocaine est «à saluer» pour les Kabyles, affirmant que «la voix de la Kabylie aurait été étouffée si le candidat parrainé par Alger avait été élu. L'Algérie aurait alors avec son accession au poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité, fait obstruction à toute dénonciation onusienne des graves violations des droits humains sur des Kabyles». Le Maroc a déjà plaidé, depuis la tribune des Nations unies, le droit des Kabyles à l'autodétermination. «Le peuple kabyle a subi trois colonisations : ottomane, puis française et maintenant algérienne», avait martelé le représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, l'ambassadeur Omar Hilale lors de la réunion du Comité des 24 de l'ONU, organisée du 11 au 13 mai 2022 en République de Sainte Lucie. Ferhat Mehenni défend la marocanité du Sahara occidental. «A Tindouf, les Sahraouis sont plus des otages de l'Algérie et du Polisario que des réfugiés. Si on laisse la possibilité aux Sahraouis de sortir des camps, ils rallieraient tous Laayoune», avait souligné en juillet 2022 dans des déclarations à la presse.