En application des instructions royales prônant une plus grande efficience et une rationalisation optimale des ressources humaines au sein du corps des agents d'autorité, à travers la consécration des critères de compétence et de mérite en matière d'accès aux postes de responsabilité, le ministère de l'Intérieur a procédé à un mouvement de mutation dans les rangs des agents d'autorité ayant concerné 1 116 agents, soit 25% de l'effectif total de ce corps exerçant à l'administration territoriale. Ce mouvement a constitué une nouvelle opportunité pour la mise en œuvre des instructions royales appelant au «passage graduel d'un modèle de la fonction publique axé sur la gestion des carrières à un autre, tout nouveau, fondé sur la gestion des compétences», indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. Pour la préparation de ce mouvement, il a été procédé à la mise en œuvre du système d'accompagnement et d'évaluation intégrée à 360 degrés, sur la base d'une approche permettant une meilleure valorisation des ressources humaines et une plus grande objectivité dans l'évaluation du rendement, qui fait du citoyen un partenaire dans l'opération d'évaluation des performances, explique la même source, précisant que ce système a bénéficié, cette année, à 640 agents d'autorité (hommes et femmes). Ainsi, sur la base des critères du mérite et de l'évaluation globale du rendement, ce mouvement a donné lieu à la promotion d'un total de 160 agents d'autorité (hommes et femmes). A la faveur de ce mouvement, l'administration territoriale s'est renforcée par de nouveaux cadres (124 au total), lauréat(e)s de l'Institut royal de l'administration territoriale. Le ministère de l'Intérieur «veillera constamment, en ayant à l'esprit les Hautes Instructions Royales, à consacrer une démarche efficiente dans la modernisation de la gestion de ses ressources humaines, sur la base du strict respect des critères de compétence, de mérite et d'égalité des chances dans l'accès aux postes de responsabilité, et ayant pour finalité la promotion de l'action de l'administration territoriale, selon une dynamique vertueuse mettant l'administration au service des citoyens, de manière à répondre à leurs besoins et à défendre leurs intérêts, comme l'a affirmé à plusieurs reprises le roi Mohammed VI, et ce dans l'objectif de consacrer la bonne gouvernance territoriale», conclut le communiqué.