La croissance de l'économie nationale se situerait à 1,8% au deuxième trimestre (T2) 2022, au lieu de 15,2% au même trimestre de 2021, estime le Haut-Commissariat au Plan (HCP), après avoir affiché une progression de 1,2% au premier trimestre (T1) contre 1% un an auparavant. Cette croissance au T1 a été tirée principalement par un accroissement de 3,3% de la valeur ajoutée hors agriculture, tandis que les branches tertiaires auraient contribué pour +1,9 point à l'évolution du PIB. En variation annuelle, la valeur ajoutée de l'hébergement et de la restauration aurait augmenté de 53,4%. De son côté, la valeur ajoutée minière se serait infléchie de 4,2% au T1 2022, en variation annuelle, après avoir enregistré une hausse de 5,2% une année auparavant, relève la même source. En revanche, l'activité des industries manufacturières aurait poursuivi sa reprise au rythme de 2,7% au T1 2022, au lieu de 1,6% pendant la même période de 2021. Les industries chimiques qui avaient été particulièrement dynamiques en 2021, auraient connu, en revanche, une réduction de 2,2% de leur valeur ajoutée. Pour le deuxième trimestre, le HCP souligne une forte baisse de 12,9% de la valeur ajoutée agricole, tandis que la demande intérieure a connu une légère accélération au T2 2022, contribuant de 3,3 points à la croissance économique globale. Dans ce contexte, la valeur ajoutée hors agriculture afficherait un accroissement de 4,1% au deuxième trimestre 2022, en glissement annuel, particulièrement portée par les branches tertiaires, dont la contribution à la croissance économique s'élèverait à +2,4 points. Dans le secteur secondaire, les activités minières renoueraient avec une croissance positive à +2,8%. Par ailleurs, le HCP estime que la demande étrangère adressée à l'économie nationale afficherait une hausse de 3,1% au T2 2022, en variation annuelle, au lieu de 20,7% au cours de la même période de l'année passée. En outre, le renchérissement des cours des matières premières, notamment ceux énergétiques et agricoles, conjugué aux perturbations que connaissent les chaines d'approvisionnement mondiales devraient peser sur la reprise des économies avancées, ajoute la note.