Les travaux in-site du projet d'extension de la zone industrielle de Bouznika, dénommé «Bouznika Park Industries» ont été lancés, mardi, lors d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et la Vice-présidente adjointe principale à Millennium Challenge Corporation (MCC), Kyeh Kima. Ce projet, ayant fait l'objet d'une convention portant sur l'aménagement, la commercialisation et la gestion de cette zone industrielle selon un modèle de partenariat public privé (PPP), s'étend sur une surface brute de 25 Ha mobilisée par l'Etat et raccordée aux différents réseaux hors-site réalisés par l'Agence Millennium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco). Il s'inscrit dans le cadre de la composante «Sites pilotes» relevant du programme de coopération Compact II, conclu entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis, représenté par MCC, et dont la mise en œuvre est confiée à l'Agence MCA-Morocco. La cérémonie s'est déroulée en présence du gouverneur de la province de Benslimane, Samir Yazidi, de la Directrice générale de l'agence MCA-Morocco, Malika Laasri, de la Directrice résidente de MCC au Maroc, Carrie Monahan, du président directeur général de Cap Holding, Chakib Alj, et des représentants des autres parties prenantes à ce projet. La mise en œuvre de la composante «Sites pilotes» a pour objet l'élaboration d'un nouveau modèle de développement de parcs industriels durables et de revitalisation de zones industrielles existantes, privilégiant le PPP et la promotion de la durabilité environnementale et sociale, et son déploiement à titre pilote au niveau de trois sites industriels dans la Région Casablanca-Settat. La concrétisation de modèle permettra également d'optimiser l'investissement public et de bénéficier des investissements du secteur privé, ainsi que de son expertise en matière d'aménagement, de commercialisation et de gestion des zones industrielles. La partie publique, moyennant un investissement de 5 millions de dollars, a mis à la disposition de la partie privée un foncier mobilisé, assaini et raccordé aux infrastructures hors-sites effectivement, alors que la partie privée, Cap Holding a mobilisé 11 millions de dollars. Tiré par la demande, ce projet devrait drainer des investissements privés industriels de l'ordre de 75 millions de dollars et générer 4 000 emplois directs.