Le directeur de l'ONUSIDA Maroc, Dr. Kamal Alami, a salué, mercredi à Rabat, le rôle du Maroc qui s'est démarqué par rapport à la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA), en matière de lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). «Le Maroc se démarque par rapport à la région MENA. Il est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs définis au niveau international et la fin du Sida en 2030», a t-il-dit dans un entretien à la MAP, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée le 1er décembre de chaque année. Ainsi, le «Maroc a réussi à diminuer à 50% environ les nouvelles infections et les cas de décès entre 2010 et 2020. Il est donc parmi les pays qui avancent bien dans la riposte au VIH», a affirmé le responsable onusien, notant que cela a été réalisé «grâce à de nombreuses années d'engagement politique, un partenariat très actif entre le gouvernement, le ministère de la santé et les organisations de la société civile, et à la faveur d'une approche basée sur les droits humains, avec l'implication du Conseil national des droits de l'Homme». Dr. Kamal Alami a également souligné que le Maroc était parmi les pays «ayant bien répondu à la lutte contre le VIH pendant la période du Covid-19, notamment en continuant à promouvoir et à offrir des services pour le VIH en collaboration avec les organisations de la société civile». Commémorée le 1er décembre de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le Sida met l'accent cette année sur les inégalités, notamment celles liées à la stigmatisation et la discrimination auxquelles les personnes vivant avec le VIH se trouvent obligées de faire face. Les dernières statistiques mondiales sur le VIH montrent qu'en 2020, pas moins de 37,7 millions de personnes vivaient encore avec ce virus, 1,5 million de personnes (dont 53% des femmes et filles) sont devenues nouvellement infectées et 680 000 autres sont mortes de maladies liées au Sida.