Les élections régionales belges de dimanche ont été marquées par une participation importante des candidats d'origine marocaine principalement sous les couleurs de trois partis politiques, rapporte la MAP. Il s'agit du parti socialiste (PS), des libéraux du Mouvement réformateur et du parti démocrate humaniste CDH. Cette participation n'est pas importante seulement du point de vue nombre, mais aussi le profil des candidats selon la MAP. Il y avait des jeunes diplômés, des cadres et des universitaires. Leurs résultats sont aussi intéressants puisque, beaucoup, plus d'une dizaine d'entre eux – et non les moindre parce qu'ils occupent déjà majoritairement des mandats au niveau communal – ont décroché des sièges dans les trois parlements régionaux (Bruxelles capitale, Wallonie et Flandre) ajoute l'agence nationale de presse. Du côté des Flamands, on a enregistré une participation importante sous les couleurs des socialistes du SPA. La participation des Marocains est perçue par certains observateurs de la scène politique locale belge comme étant « une chasse aux voix allochtones ». En effet, le statut conféré à ces candidats par les votes, est « un moyen démocratique efficace » qui leur permettra de défendre les intérêts des Belges d'origine étrangère et d'autres minorités en proie à des discriminations en matière d'accès au marché du travail, au logement, à l'éducation et à l'islamophobie. En outre, la Belgique à l'instar de de ses voisins européens (Pays-Bas, France) accueille une forte communauté marocaine. La participation ne peut que contribuer à valoriser la présence marocaine en terre belge. La Belgique qui comptait 10 584 535 habitants en 2007 devait choisir les parlementaires pour ses trois régions: 124 pour la Flandre, 89 pour Bruxelles-capitale et 75 pour la Wallonie. En même temps, les 9 communes germanophones du pays devaient choisir leurs 25 représentants au parlement germanophone.