Plusieurs candidats belgo-marocains ont enregistré des scores honorables aux élections communales qui se sont déroulées, dimanche en Belgique, notamment à Bruxelles et en Flandre qui a connu la nomination pour la première fois d'un bourgmestre (maire) d'origine marocaine dans la ville de Louvain, en la personne de Mohamed Ridouani du Parti socialiste flamand (SP.A). Les Belgo-Marocains ont également été au rendez-vous dans la région bruxelloise avec l'élection d'Ahmed Laaouej du Parti socialiste francophone (PS) au poste de bourgmestre de Koekelberg. Lors de ce scrutin, qui constitue un test pour les élections fédérales de mai prochain, le parti écolo codirigé par Zakia El Khattabi a enregistré une percée considérable face aux partis traditionnels. Dans la commune de Bruxelles, sur 17 candidats PS en lice 10 d'origine marocaine ont été élus, alors que dans les 18 autres communes bruxelloises, en Wallonie et en Flandre, les Belgo-marocains n'ont pas démérité. Les partis politiques belges, toutes tendances confondues, sauf celui de l'extrême droite le "Vlaams Belang", se sont fait un point d'honneur de présenter ces candidats qui sont les porte-étendards de la diversité dans la vie politique belge. Pour rappel, nombreux sont les Belgo-Marocains qui occupent des positions importantes dans différentes structures politiques du pays. L'on citera à titre d'exemple, Zakia El Khattabi, présidente du parti politique écologiste francophone (ECOLO), Ahmed Laaouej, président du groupe parlementaire socialiste à la Chambre des représentants, Meryame Kitir, présidente du groupe socialiste flamand (SPA) à la Chambre des représentants, Hamza Fassi-Fihri, vice-président du parti CDH, député régional et chef de groupe de sa formation politique au Parlement francophone de Bruxelles, Rachid Madrane, ministre de l'Aide à la jeunesse, des maisons de justice, des sports et de la promotion de Bruxelles à la Fédération Wallonie-Bruxelles ou encore Fadela Laanan, ministre-présidente du Collège de la commission communautaire française (COCOF). Des centaines d'autres Marocains exercent des mandats de députés fédéraux ou régionaux ou de conseillers communaux.