Le ministre algérien des Affaires étrangères s'est rendu en Mauritanie, les 7 et 8 septembre. A Nouakchott, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président de la République, le Premier ministre et son homologue mauritanien. Un déplacement qui aurait dû servir de baptême du feu pour l'envoyé spécial de l'Algérie pour le Sahara occidental. La Mauritanie, au même titre que l'Algérie, sont impliquées à des niveaux différents dans le conflit régional. Un statut qui justifie, d'ailleurs, leurs participations dans les deux dernières tables rondes de Genève, de décembre 2018 et mars 2019, organisées par l'ONU. Néanmoins, l'ambassadeur Amar Belani n'était pas inscrit sur la liste des membres de la délégation ayant accompagné Ramtane Lamamra à Nouakchott, relève le site anbaa.ma. On se sait toutefois pas si cette mise à l'écart est l'œuvre de la partie algérienne pour ne pas «embarrasser» ses hôtes par la présence d'un «responsable controversé», ou bien la conséquence de pression de la part du gouvernement mauritanien qui ne souhaitait pas l'accueillir. Ce dimanche 5 septembre, le président algérien a nommé Amar Belani en tant qu'envoyé spécial pour le Sahara occidental et le Maghreb.