Le ministère de la Santé a adhéré au programme Data-Tika, en vertu d'une convention de partenariat signée ce jeudi à Rabat avec la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP). Ce partenariat portera notamment sur la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, en plus de la consolidation de l'écosystème du ministère et du domaine des recherches biomédicales, pilier du développement de compétences et accès direct à l'innovation thérapeutique. Le partenariat concerne également le renforcement des sujets axés autour de la télémédecine, des informations génomiques et des mécanismes de protection de l'information médicale, ainsi que de la simplification des processus de conformité avec les centres d'investigations cliniques, les centres de bioéquivalence et autres sites de recherche. La convention permet de comprendre les besoins sur les plans procédural et réglementaire en matière de recherche-développement (R&D) afin de renforcer ses process, connaître l'usage qu'il fait des données à caractère personnel et déterminer précisément ses enjeux stratégiques en la matière, a affirmé le président de la CNDP, Omar Seghrouchni. Le partenariat tire son importance de la nature «très intime» des données, ainsi que de la conjoncture actuelle de propagation du Covid-19 qui impose des traitements urgents et efficaces des données. La cérémonie de signature de cette convention a été l'occasion de souligner que l'aspect de données de la santé est un enjeu stratégique pour le secteur de la santé qui connaît des évolutions technologiques rapides et des fluctuations économiques, juridiques et sociétales pouvant affecter la protection des données personnelles. «C'est un challenge que nous essayons de relever tous ensemble et c'est avec la bonne intelligence ayant présidé aux collaborations avec ce ministère que nous sommes arrivés à atteindre un certain nombre d'objectifs», a estimé Seghrouchni.