police nationale a arrêté à El Ejido (Almería) un employé d'une pharmacie, âgé de 24 ans et accusé d'avoir falsifié des tests PCR avec des résultats négatifs qu'il vendait à 130 euros. Selon El Periodico de Aragon, ces tests ont été vendus à des citoyens d'origine marocaine afin qu'ils puissent se rendre dans leur pays. Selon une note du commissariat de police, la pharmacie en question s'occupait des tests antigéniques, les tests d'anticorps, en procédant au prélèvement des échantillons. Ces derniers sont renvoyés vers un laboratoire à Barcelone, qui analyse les échantillons et publie un rapport.
Le caractère obligatoire du résultat négatif d'un test PCR, réalisé dans les 72 heures précédant l'entrée dans l'un des pays en situation de pandémie, avait suscité des soupçons dans la police nationale, sur l'existence d'un marché noir dans lequel ces documents peuvent être falsifiés contre une somme d'argent, explique le média. Ainsi, les enquêtes policières ont remonté à la source de ces documents. L'employé de la pharmacie, qui aurait agi seul, aurait ainsi créé un réseau «assez sophistiqué» pour attirer des clients et camoufler son acte criminel, mené dans le seul but de s'enrichir.
Avec sa connaissance de la Darija et son travail en pharmacie, il accédait à l'ordinateur du laboratoire pour falsifier les documents originaux, en changeant le nom du patient. Pour cette opération, il a facturé environ 130 euros pour chaque test. Un montant qui variait en fonction de la capacité financière du demandeur.
Le jeune homme a été traduit en justice pour un crime de falsification de documents. Bilan Coronavirus dans le monde 260 064 469 Contaminations 5 182 449 Décès 235 813 303 Guérisons 54% de la population mondiale vaccinée