fondatrice du Collectif Caminando Fronteras, Helena Maleno Garzón a dénoncé, ce lundi, son expulsion «violente» par le Maroc et les menaces qu'elle aurait subies. Dans une vidéo partagée sur son compte Twitter et dont le contenu a été repris par El Periodico, Helena Maleno a affirmé avoir été «violemment expulsée» du Maroc, le 23 janvier dernier, pour avoir «défendu les droits humains» des migrants. Elle raconte qu'elle vit au Maroc, pays dans lequel ses enfants ont grandi, depuis 20 ans. «Ils ne m'ont même pas permis de retrouver ma fille de 14 ans», fustige-t-elle dans sa vidéo, en évoquant «32 jours d'angoisse» qu'elle a passés, de «peur que les autorités marocaines fassent quelque chose à [sa] famille». Soy Helena Maleno, defensora de Derechos Humanos, y quiero denunciar que mi vida y la de mi familia están en peligro. Exijo a los Gobiernos de España y Marruecos que me protejan.#JusticiaParaHelenaMaleno pic.twitter.com/dZLQhzze2l — Helena Maleno Garzón (@HelenaMaleno) April 12, 2021 La militante pour les droits des migrants a, dans ce sens, dénoncé son «harcèlement» par les autorités marocaines et espagnoles. «Le ministère espagnol de l'Intérieur et à la police marocaine sont responsables de ce harcèlement qui est venu mettre en danger ma vie et celle de ma fille pendant ces mois», dénonce-t-elle encore. Helena Maleno a rappelé, dans ce sens, que son travail pour les droits humains n'est pas un «crime», dénonçant ainsi «la violence et les menaces» subies par sa famille. «Depuis avril 2020, j'ai subi 37 attaques, menaces de mort, agressions, surveillance, surveillance policière, écoutes téléphoniques et deux agressions au domicile familial», dénonce-t-elle encore.