Après les roquettes tirées par des éléments du Polisario près d'El Guerguerate, Emmanuel Macron mène-t-il une médiation entre le Maroc et l'Algérie ? C'est du moins ce que révèle mercredi Africa Intelligence. «Après les tirs de missiles le 23janvier par le Front Polisario vers la zone tampon sous contrôle marocain de Guerguerat, Emmanuel Macron a appelé le 24janvier Mohammed VI. Le même jour, il s'était déjà longuement entretenu avec son homologue algérien.» Africa Intelligence La conversation téléphonique avec le roi est passée presque inaperçue au Maroc. En revanche celle avec le président algérien a été abondamment traitée par la presse algérienne et française, d'autant qu'elle intervient dans le sillage de la présentation du «Rapport Stora» sur la Guerre d'Algérie mais sans l'inscrire sous l'angle du dernier développement qu'a connu le passage entre le Maroc et la Mauritanie. «M. Macron a appelé dimanche soir M. Tebboune pour s'enquérir de son état de santé et le féliciter de son rétablissement», précise ainsi la présidence algérienne dans un communiqué. «Le président Macron a fait part au président de la République de sa volonté de retravailler à nouveau ensemble sur des dossiers d'intérêt commun, notamment sur les enjeux économiques, régionaux et le dossier mémoriel dès le retour du président» à Alger, ajoute la même source. Le jour de la publication de la médiation française entre le royaume et l'Agérie, le général Said Chengriha a «présidé une réunion de travail au niveau du siège de l'Etat-Major» des armées, consacrée «a l'analyse des évolutions de la situation sécuritaire dans le pays et dans la région», indique le ministère de la Défense dans un communiqué. Simple hasard de calendrier ?