La chaîne de télévision espagnole " Antena 3 " a fait montre d'une haine viscérale contre le Maroc en diffusant des photos d'archive faussement attribuées aux dépouilles de quatre personnes qu'elle a présenté comme des "victimes" des actes de violences et de vandalisme survenus à Laâyoune. Il s'agit là encore d'une preuve irréfutable de la désinformation, de la falsification et de la manipulation systématique adoptées constamment par les médias espagnols lorsqu'il s'agit du Maroc et de ses causes justes, notamment la question de l'intégrité territoriale du Royaume. " Antena 3 ", cette chaîne de télévision " extrêmement soucieuse du professionnalisme de son travail ", a veillé à publier également une série de ces fausses images des actes de vandalismes à Laâyoune sur son site Internet et à les faire accompagner de différents commentaires. Les photos pour lesquelles "Antena 3" a veillé à assurer une large diffusion sont, en réalité, celles relatives à un crime abominable commis il y'a plusieurs mois à Casablanca et qui avaient été largement reprises par plusieurs journaux marocains. La chaîne de télévision espagnole n'a pas trouvé meilleur prétexte pour justifier la diffusion de ces fausses photos que son incapacité à assurer la couverture médiatique des événements survenus à Laâyoune qu'elle a qualifié de "violents". "Antena 3" n'a pas hésité à prétendre, en outre, que plusieurs photos "prises par des inconnus prouvent la violence utilisée par l'armée marocaine à Laâyoune ", sachant que les Forces Armées Royales ne sont pas intervenues pour libérer les personnes, qui se trouvaient sous l'emprise d'un groupe d'individus aux antécédents judiciaires dans le camp de Gdim Izik, contre leur gré, après satisfaction de leur réclamations sociales par les autorités locales. En revanche, cette télévision n'a jamais évoqué l'assassinat de membres des forces de sécurité marocaines lors de l'exercice de leur fonction par des criminels à la solde de parties étrangères visant à semer le chaos et la zizanie selon un agenda politique bien connu. Ce genre d'attitudes est devenu, apparemment, monnaie courante chez les médias espagnols, puisque l'agence de presse officielle espagnole " EFE " a sévi à nouveau, vendredi, en impliquant la presse Ibérique dans une nouvelle diffamation à l'égard du Maroc, dévoilant ainsi une flagrante volonté de désinformation. " EFE " a diffusé une photo d'enfants blessés à la tête recevant des soins dans un hôpital, prétendant qu'il s'agit " de victimes de la répression marocaine ", une photo reprise par les grands journaux Espagnols. Or, il s'est avéré que cette photo est celle d'enfants de Gaza, victimes de l'agression israélienne de 2006. Plusieurs quotidiens Espagnols ont publié cette fausse photo comme " El Pais " et " EL Mundo ", ainsi que des journaux électroniques tels que " El Semanal Digital ", tout comme la presse gratuite notamment "Qué ". Les journaux espagnols à grand tirage se sont contentés samedi, après la découverte de cette manÂœuvre de désinformation et de falsification des faits, de faire endosser la responsabilité à l'agence " EFE ", sans pour autant faire aucune allusion aux déclarations mensongères des soi-disant activistes sahraouis. Tout observateur des médias espagnols sera, pour le moins étonné, face aux histoires fictives et erronées écrites et rapportées quotidiennement par ces médias en rapport avec le Maroc et ses causes, sachant que la majorité de ces supports médiatiques comptent avec des correspondants accrédités dans le Royaume. Le ministère de la Communication a dénoncé avec force, vendredi, les pratiques d'animosité, et de falsification des faits ainsi que les dérives dans lesquelles ont versé certains correspondants de la presse espagnole au Maroc dans leur couverture des actes de violence et de vandalisme commis à Laâyoune. Le ministère a souligné que les dérives de certains correspondants espagnols sont devenues telles qu'il n'est plus possible de les ignorer, particulièrement après les allégations faisant état de la présence de centaines de cadavres de victimes civiles dans les rues de Laâyoune, en déni des réalités claires sur le terrain et en dépit de leur connaissance que c'est le Maroc qui a déploré des martyrs du devoir national, morts aux mains des bandes criminelles. Dans ce sens, le ministère de la communication a décidé le retrait de l'accréditation du correspondant du quotidien espagnol " ABC " pour son attitude dénuée de tout professionnalisme dans la couverture des événements de Laâyoune. Le ministère a fait remarquer, en outre, que les médias espagnols ne se contentent pas, dans leur couverture consacrée à la question du Sahara marocain, de faire preuve de partialité, mais se basent d'une façon presque totale sur des sources d'une bande de criminels aux antécédents judiciaires et d'auteurs d'actes terroristes, tout en veillant à rediffuser leurs informations à ce sujet de manière répétitive et en ignorant totalement et délibérément le point de vue marocain auquel ils pouvaient accéder à tout moment.