Les médias espagnols persistent toujours dans leur égarement et leur traitement imprécis des questions relatives au Maroc et à ses causes, notamment la question de l'intégrité territoriale du Royaume. Ces mêmes médias se sent contentés, lundi, de rapporter que le gouvernement marocain a convoqué les correspondants espagnols à Rabat pour exprimer sa colère et sa condamnation, sans évoquer à aucun moment la falsification flagrante des faits dénoncée par le Maroc. La presse écrite espagnole a insisté sur les critiques du Maroc contre les médias ibériques pour leur manière de traiter les informations concernant le Royaume, notamment celles relatives aux incidents survenus à Laayoune, mais cette même presse n'a jamais parlé de la désinformation systématique, dont sont la cible l'opinion publique espagnole et internationale, adoptée par certains médias en Espagne en rapport avec ces événements, comme en témoigne la publication de photos faussement attribuées à des victimes de ces actes de violence. Dans le cadre de ce traitement biaisé réservé par les médias espagnols au Maroc et aux questions le concernant, la chaîne de télévision espagnole " Antena 3" n'a pas retiré de son site Internet la photo des quatre victimes d'un crime abominable commis en janvier 2010 à Casablanca qu'elle a attribué à des victimes des actes de violence à Laâyoune. Malgré la découverte de la réalité de cette photo qui n'a rien a voir avec les actes de violence à Laayoune, " Antena 3 ", cette chaîne de télévision qui prétend adopter "la neutralité et l'objectivité", ne s'est pas donnée la peine de retirer de son portail électronique cette photo des victimes d'un crime et qui avait été publiée par le quotidien marocain "Al Ahdat Al Maghribia", le 28 janvier 2010. Il s'agit là encore d'une preuve palpable supplémentaire de la méthodologie de désinformation, de falsification des faits et de diffusion des mensonges et des rumeurs prônée par certains médias espagnols dans le traitement des informations concernant le Royaume et ses causes.
"Antena 3", cette chaîne éprise de sensationnalisme à l'instar de la " presse jaune", n'a pas daigné non plus présenter des excuses à ses téléspectateurs pour cette bourde, alors qu'elle doit le faire, en premier lieu, au Maroc, à ses institutions et à son peuple. La chaîne de télévision espagnole n'a pas trouvé meilleur prétexte pour justifier la diffusion de ces fausses photos que son incapacité à assurer la couverture médiatique des événements survenus à Laâyoune qu'elle a qualifié de "violents". Le gouvernement marocain avait dénoncé la dérive haineuse et raciste de certains médias espagnols à l'égard du Maroc, par la voix du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri. Le ministre a indiqué que le gouvernement du Royaume du Maroc dénonce, avec force, l'attitude irresponsable de plusieurs médias espagnols dans leur couverture des informations relatives à notre pays. Et le ministre d'ajouter qu' "il en est ainsi de l'Agence de presse espagnole EFE, qui n'a pas hésité, à diffuser le mensonge odieux de l'existence de cadavres dans les rues de Laâyoune. Cette même agence a dépassé toutes les limites du moralement acceptable en diffusant l'image d'enfants palestiniens victimes de bombardements à Gaza en 2006, et en les présentant fallacieusement comme victimes des événements de Laâyoune. Ces images ont fait le tour des médias espagnols qui en ont fait l'usage propagandiste que l'on sait ". " Il en est de même pour la chaîne de télévision espagnole +Antenna 3+ qui, non contente d'exploiter le cliché en question, a eu recours même à l'exploitation honteuse d'images d'un crime crapuleux ayant été commis à Casablanca le 26 Janvier 2010, les présentant comme révélatrices des crimes, prétendent-ils, commis au Sahara ", a-t-il ajouté. M. Naciri a dénoncé, en outre, le traitement " éthiquement inapproprié et professionnellement condamnable " réservé par certains médias espagnols à la déclaration du gouvernement marocain du 13 novembre, condamnant la dérive haineuse et raciste de ces médias à l'égard du Maroc.