Le Maroc a gagné la bataille médiatique face aux allégations du +polisario+, de l'Algérie et des média espagnols sur les événements survenus le 8 novembre dernier à Laâyoune, a souligné dans son édition de dimanche le journal jordanien "Addoustour". En réponse aux allégations mensongères du "polisario", de l'Algérie et des média espagnols visant à "tromper l'opinion publique internationale, le Maroc a choisi d'affaiblir ses adversaires en mettant à nu leurs mensonges", ajoute la publication. "Addoustour" relève que la vidéo immortalisant les événements de Laâyoune a permis à "l'opinion publique internationale de découvrir pour la première fois la barbarie des séparatistes" au vu des scènes choquantes montrant "des mutilations de cadavres d'éléments de forces de l'ordre marocaines, outre les attaques contre les ambulances et les établissements publics, et les commandos munis d'armes blanches prêts à tuer le premier venu". Avec la décision des forces de l'ordre marocaines d'intervenir, le 8 novembre courant, pour la protection de l'intégrité physique des personnes séquestrées dans le campement de Gdim Izik, la bataille médiatique a été déclenchée par le +polisario+, l'Algérie et les média espagnols contre le Maroc, poursuit l'auteur de l'article. Ainsi, les média espagnols se sont basés sur "les déclarations des séparatistes et des dirigeants du +polisario+ ainsi que sur les dépêches de l'Agence de presse algérienne officielle", relève le journal jordanien qui ajoute que "les média espagnols (en général) ne se sont pas donnés la peine de vérifier la véracité des informations et des photos qu'ils ont publiées". "Addoustour" revient aussi sur la publication par l'Agence de presse espagnole EFE de photos de bébés palestiniens blessés lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza prétendant que ces photos ont été prises lors des événements de Laâyoune ainsi que sur la diffusion par la chaîne "Antena 3" d'une photo d'un meurtre commis en janvier dernier par un jeune contre des membres de sa famille au quartier Sidi Moumen à Casablanca, présentée également comme survenu à Laâyoune.
Des journaux espagnols "ont, dès les premières heures, fait état de répression dans le sang sans précédent au Sahara", puis "le +polisario+ et l'Algérie ont lancé une campagne médiatique pressant l'ONU à intervenir dans la région, et ce en manipulant l'opinion publique mondiale tout en affirmant qu'il y a un grand nombre de morts", rapporte le journal jordanien. Le journal jordanien ajoute que les média algériens et espagnols ont rapporté ces informations comme étant la réalité, relevant que le trio "polisario-Algérie-média espagnols" a parlé, dès le déclenchement des actes de vandalisme à Laâyoune, de morts, de désobéissance civile et d'intifada dans les villes des provinces du sud tout en insistant sur l'existence de morts parmi les enfants et les personnes âgées". "Addoustour" souligne qu'avec le surgissement des vérités, "un grand nombre de journaux espagnols se sont pressés de présenter les excuses" alors que "le polisario et l'Algérie ont commencé à se rendre compte de leur pétrin pour avoir avancé des chiffres erronés". Le journal jordanien à grand tirage a estimé que le Maroc a d'abord mené sa contre-offensive en Espagne en dépêchant à Madrid le ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui, puis le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, à Bruxelles, précisant qu'il a été procédé dans les deux capitales européennes à la projection de la vidéo sur les événements de Laâyoune. Ainsi le Parlement européen a renoncé d'examiner la question sur ces événements. La démarche marocaine a également donné ses fruits à New York où le Conseil de sécurité de l'ONU s'est contenté de déplorer les violences sans condamner le Maroc comme le souhaitaient ses adversaires, souligne "Addoustour".