Vox souhaite que le gouvernement espagnol procède à l'annulation de l'opération « Marhaba 2021 » en guise de représailles suite au conflit diplomatique entre le Maroc et l'Espagne. En plus de l'annulation de « Marhaba 2021 », le parti d'extrême droite espagnol propose la suspension des subventions au Maroc et annule l'octroi de visas d'entrée en Europe à tous ses citoyens jusqu'à ce que le Maroc reprenne les immigrés clandestins de leurs frontières. Telles sont quelques-unes des mesures que ceux de Santiago Abascal a inclus dans une proposition en représailles contre l '«agression» internationale menée par le Maroc avec «une attaque migratoire massive» vers les côtes espagnoles. Dans son initiative, Vox considère que «l'atrophie stratégique» que vit l'Espagne est de promouvoir les actions «de plus en plus agressives» des pays voisins du sud, qui, à son avis, quitte l'Espagne en situation de «faiblesse» pour défendre son intégrité territoriale, sa souveraineté et sa sécurité. Ainsi, le parti dirigé par Abascal considère qu'il est urgent d'agir «immédiatement» compte tenu du fait que l'Espagne est la frontière sud de l'UE avec l'Afrique, ce qui en fait l'un des principaux pays de destination des flux migratoires massifs. «Les derniers événements de Ceuta ont révélé l'énorme ampleur d'une crise migratoire que nous traînons depuis des décennies, et qui ne fera qu'augmenter de façon exponentielle», prévient Vox dans l'initiative, où il dénonce la stratégie « d'expansion territoriale et l'extorsion menée par le Maroc contre l'Espagne », avec une série d'actions «hostiles» aux frontières. Ainsi, Vox soutient que, selon le droit international, le Gouvernement devrait recourir à des «contre-mesures» contre le Maroc après avoir vérifié comment l'Espagne a été «lésée» dans son intégrité territoriale et la paix sociale face à des «contre-mesures» successives. Une situation qui, selon lui, met en évidence «la crédibilité des revendications souveraines du Maroc sur Ceuta et Melilla». Dans sa proposition, le parti rend compte de certaines de ces «contre-mesures». Ainsi, il exhorte son gouvernement à déclarer la crise «migratoire» comme une situation pour la sécurité nationale espagnole afin de déployer toutes les ressources pour protéger les intérêts de leur pays. En outre, il suggère que ces immigrants, y compris les mineurs, soient renvoyés en masse dans leur pays d'origine, pour déposer tous les dossiers de reconnaissance de la résidence légale et de faire de même avec les dossiers d'octroi de la nationalité espagnole à tous les résidents légaux d'origine marocaine.