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Les patrons d'écoles supérieures privées s'en prennent à Lahcen Daoudi pour l'équivalence
Publié dans PanoraPost le 01 - 06 - 2016

Cela n'a que trop duré, pensent les patrons des écoles supérieures privées. Les diplômes que leurs établissements délivrent aux étudiants ne sont pas reconnus par l'Etat comme équivalents des diplômes nationaux, malgré l'accréditation délivrée aux écoles avant leur ouverture. Alors les directeurs de ces établissements ont saisi leur ministre de tutelle par écrit, dénonçant une violation de la loi.
Que dit la loi 01-01, organisant l'enseignement supérieur, en son article 52 ? « Les diplômes décernés pour les filières de formation accréditées peuvent être admis en équivalence des diplômes nationaux, selon des modalités déterminées par voie réglementaire ». C'est la voie réglementaire qui pose problème car elle tarde à voir le jour.
Il est vrai que le ministre Daoudi, animé certes des meilleurs intentions, tergiverse… et fait beaucoup de politique. « C'est fini, les écoles dans les villas ! », tonne-t-il… ou encore « maintenant, il faudra investir et assurer une bonne qualité d'enseignement », affirme-t-il… Il a raison, mais en face, il y a des gens qui ont investi, et surtout des étudiants qui se retrouvent avec un diplôme que l'Etat ne reconnaît pas, après avoir reconnu l'école qui l'a délivré.
Alors les patrons des établissements concernés ont envoyé un courrier énervé au ministre, dans lequel ils l'avisent du gel de toutes leurs relations avec lui, ainsi que leur participation à toutes les commissions du secteur, essentiellement l'Agence nationale d'évaluation, la Commission nationale de coordination de l'enseignement supérieur (CNACES) et la Commission d'organisation de l'enseignement supérieur privé (COSESP).
Comment l'équivalence, ce sésame tant attendu, est-elle délivrée ? Par une commission qui se tient au ministère, mais une commission de nature administrative. Et quand on connaît les lenteurs et les lourdeurs de l'administration marocaine, on comprend que cela tarde. Voire bloque. Et c'est le cœur du problème. Les dirigeants des écoles fulminent car ils affirment avoir répondu aux exigences du ministère, comme le recrutement d'enseignants à temps plein, titulaires de doctorats, l'investissement dans des centres de recherche, l'aménagement de leurs institutions conformément aux cahiers des charges…
Les plus grands perdants aujourd'hui sont les étudiants. Leurs parents prennent en charge leurs dépenses d'études et eux travaillent pour décrocher leur diplôme mais, au final, et bien que les écoles bénéficient de l'accréditation publique, ce diplôme n'est pas reconnu par l'Etat et ne leur accorde pas le droit d'être embauché par des organismes publics, créant une flagrante inégalité entre jeunes.
Cette action de gel des relations aura-t-elle une conséquence directe sur le ministère, sachant que la loi est toujours coincée à la présidence du gouvernement et à quatre mois de l'expiration du mandat de Benkirane ? Le proche avenir le dira.


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