Des milliers de migrants honduriens ont commencé à entrer au Mexique dimanche, défiant les menaces du président américain Donald Trump et les avertissements des autorités mexicaines. Trump a menacé de fermer la frontière mexicaine et de suspendre l'aide de Washington aux pays d'Amérique centrale si cette « caravane » de migrants s'approchait de la frontière américano-mexicaine. La police mexicaine se rendait vers la ville de Tapachula, à une trentaine de kilomètres de la frontière guatémaltèque, mais elle n'avait pas l'ordre d'arrêter les migrants. → Lire aussi : Le président américain met en garde le Honduras contre l'arrivée d'une "caravane" de migrants Les autorités mexicaines ont autorisé samedi 640 migrants à traverser le principal poste frontière sur le pont de la rivière Suchiate. Le gouvernement mexicain a demandé l'assistance du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés afin d'aider au traitement des demandes d'asile à la frontière, ce qui pourrait contribuer à disperser la caravane et apaiser la présidence américaine. Le président élu mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a déclaré dimanche que les autorités mexicaines fourniraient aux migrants des permis de travail. « Je veux leur dire qu'ils peuvent compter sur nous« , a-t-il dit lors d'un rassemblement devant des militants.