Par Hassan Alaoui Celui qui, avec un obsessionnel parti pris affiché, a fait du dénigrement du Maroc son exercice préféré, vient de nouveau de se fendre d'un articulet où la mauvaise foi et le mensonge se côtoient. Il s'agit, bien entendu, de Ignacio Cembrero, prétendu journaliste et fossoyeur des principes de déontologie, qui fait feu de tout bois dès lors qu'il s'agit du Royaume du Maroc, de son Roi, de ses institutions et de son peuple. Chassé du quotidien madrilène « El Pais », dont il était le correspondant à Rabat, il a glandé et traîné dans diverses rédactions avant d'atterrir dans des feuilles de chou insignifiantes , entre autres des sites algériens avec simplement l'irascible volonté de déverser sa haine anti-marocaine. Sa litanie, faite du rituel procès de tout ce qui bouge au Maroc, n'est plus seulement lassante, mais ennuyeuse, à force d'être ressassée et inspirée seulement du ressentiment. Car, Ignacio Cembrero qui s'est pavané quelques années dans les colonnes « d'El Pais », a fini par se dénigrer lui-même par sa médiocrité et sa fallacieuse partialité. Tout le contraire de l'information objective et honnête, l'antipode du modèle de journaliste qui décrit les faits et la réalité sans parti-pris ou sans la volonté de les déformer et les manipuler. Ignacio Cembrero, lui, incarne parfaitement ce manipulateur qui passe son temps à violer les principes déontologiques et s'acharner sur le Maroc, ce qui est le péché d'orgueil et le défaut majeur du journalisme, ensuite de triturer à sa guise la réalité d'un pays et d'un peuple en pêchant par l'esprit revanchard. Or, autre fait majeur, ce folliculaire n'a aucune autorité – ni morale ni simplement professionnelle – pour écrire sur le Maroc, alors qu'il est à des milliers de kilomètres. Faisant feu de tout bois comme on a dit, il est aux aguets , réagit à tout bout de champ, parfois en relayant les mauvais augures – dont tous quasiment sont ses petits copains – qui passent le plus clair de leur temps à vaticiner sur le Maroc et ses institutions, nous faisant prendre des vessies pour des lanternes, « télégraphistes » d'officines étrangères, forcément hostiles à notre pays. Il est devenu à force le funeste et le miraculeux décrypteur, très souvent l'inventeur et le désinformateur d'une réalité politique et sociale qui lui échappe depuis toujours. Aujourd'hui, faute de sévir dans des titres respectables et dignes, il est acculé à vendre sa marchandise à de petits sites, comme El Confidencial, dont le nom illustre bien à propos sa caractéristique et son médiocre poids dans la presse. Dans le viseur de Cembrero : le Maroc, encore le Maroc et toujours le Maroc. Une crise surgit-elle portant sur la fermeture de la frontière de Mellilia ? Le pseudo analyste y voit tout de suite la volonté du Maroc de porter un coup à l'Espagne et à l'Union européenne pour revoir leur politique envers l'immigration, imaginer que notre pays entend faire pression pour s'attirer des subventions. Une juge française Aïda Traoré, peu au fait des procédures judiciaires entre le Maroc et la France, décide-t-elle sous la coupable émotion, de convoquer à Paris un groupe de journalistes marocains et un président de la Chambre des représentants, accusés d'avoir « outragé et calomnié » il y a quatre ans déjà un ci-devant capitaine des FAR, Mostafa Adib pour ne pas le nommer qui a pris la poudre d'escampette en France et n'arrête pas de dénigrer son pays, et voilà que notre Cembrero, reprend à son compte la propagande hostile au Maroc...Il en fait ses choux gras pour le site El Confidencial, le seul en somme qui s'est prêté à cette macabre opération calomnieuse... Il reste que sur cette affaire, montée de toutes pièces entre un capitaine défroqué, lâche, revanchard et mangeant ses pissenlits, la Garde des Sceaux française a été claire et péremptoire : l'action introduite par la juge Aida Traoré est non seulement injustifiée mais elle révèle certains « dysfonctionnements » de la justice française. Ni plus, ni moins, parole de ministre, de la haute autorité française. Au demeurant, officiellement, la justice française ne vient-elle pas d'annoncer qu'elle renonçait aux poursuites contre les journalistes et le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki ? Mieux : vendredi 7 septembre dernier, dans la foulée d'une révision des procédures par la France, mettant en relief l'esprit de la coopération entre les deux pays, et notamment de la Convention judiciaire maroco-française signée en janvier 2015, un haut responsable de la justice marocaine a reçu au Parquet général de Rabat le magistrat français de liaison qui a officiellement présenté de nouveau les excuses de son pays au Maroc. En somme, quand toutes affaires cessantes, le Maroc et la France enterrent « la hache de guerre » dans quelques scabreuses affaires, quand la souveraineté marocaine est rétablie au nom de la vérité et de l'éthique, Ignacio Cembrero lui ne déroge pas à sa culture de « journaliste » malhonnête, si peu ou pas du tout porté au respect de l'éthique...Il veut créer l'événement, interpréter et réécrire à sa façon l'histoire de peuples, n'obéissant qu'à son acharnement anti-marocain...Et le voilà qui enfourche le pseudo-combat du traitre capitaine déchu pour nous informer que « l'exilé militaire marocain en France mène Rabat et Paris au bord de la crise » !…Sauf que l'art de la manipulation ou de l'intoxication est à son comble, tant le cher Cembrero tient absolument à nous imposer et sa triste passion, érigée comme une méthode, et ce qu'elle véhicule. Il s'engouffre évidemment dans une procédure judiciaire, viciée et vicieuse dès son enclenchement, il édulcore ou pire : déforme les faits, se livre encore une fois avec le même style médiocre dans le réquisitoire du Maroc, se mélangeant les pinceaux, absolument hors-circuit, aveuglé par sa rage et son subjectivisme, haineux quoi...Evidemment, celui qui se prétend « connaisseur » du Maroc, sondeur des ses profondeurs n'en est pas à son premier coup de communication propagandiste , il en fait sa propre religion... La justice française a renvoyé dos à dos l'ex-capitaine Adib, l'incompétente juge parisienne prompte elle aussi à agir plus avec l'émotion qu'avec la raison, le journaleux Ignacio Cembrero qui ne se lasse jamais d'attaquer le Maroc, tous ceux qui , ils sont légion dans les petits cercles hostiles, qui ont décidé de faire du dénigrement du Maroc leur fonds de commerce...