Certains journalistes espagnols, correspondants de leurs journaux à Rabat, ont fait de l'hostilité envers le Maroc une ligne de conduite permanente et du mépris des "Moros" une ligne éditoriale. Certains journalistes espagnols, correspondants de leurs journaux à Rabat, ont fait de l'hostilité envers le Maroc une ligne de conduite permanente et du mépris des “Moros“ une ligne éditoriale. Insulter le Maroc et casser du Marocain dans une alliance avec les nihilistes locaux a même donné lieu à une rivalité malsaine entre les journalistes concernés. Parmi eux Ignacio Cembrero, correspondant du quotidien “El Païs” dont les articles sur le Maroc ressemblent moins à des articles de presse qu'à des entreprises visant à porter atteinte à l'image du Maroc et à ses institutions. L'intéressé ne fait pas des enquêtes sur des sujets en relation avec le pays. Non, il aime déformer la réalité en versant systématiquement dans la calomnie et le mensonge. Dans tout le Royaume, il n'y a que deux sujets qui semblent l'exciter : la monarchie et l'armée sur lesquelles il distille son fiel. Aurait-il pu se permettre d'agir de la sorte avec les deux institutions de son propre pays, l'Espagne ? Et puis, un journal qui se respecte ne saurait en aucun cas publier dans ses colonnes de tels écrits qui sentent au mieux le bidonnage et suintent au pis la haine. Un journaliste qui se respecte doit du respect au pays où il travaille. Déontologie oblige, il est tenu à ne rapporter que des faits vérifiés et avérés. Alors pourquoi des journalistes comme Cembrero s'écartent-ils de cette conduite professionnelle ? Pourquoi n'écrivent-ils sur le Maroc que pour lui porter préjudice quitte à fabriquer de toutes pièces des affaires et à inventer des “scoops“ ? Si ce type d'écrits ont pour objectif de créer et de maintenir la tension dans les relations maroco-espagnoles, Cembrero et les collègues comme lui sont arrivés à leurs fins. Tout se passe en fait comme si ces journalistes ne pouvaient vivre à l'aise que dans un contexte de crise entre les deux pays voisins. D'ailleurs, le procès en diffamation intenté par Cembrero à notre journal est intervenu après le rétablissement des relations entre Rabat et Madrid. Cherchait-il par ce procès à fomenter une autre crise ? Une chose est sûre : Ignacio Cembrero est porteur du “patriortardisme militariste“ qui s'est exprimé de manière claire à l'occasion de l'affaire de l'îlot Leïla. Le Maroc a subi à cette occasion les attaques de la presse espagnole, pour avoir défendu la marocanité de ce rocher contre l'invasion de l'armada espagnole. Une telle attitude renvoie à un nationalisme archaïque qui fait fi des règles de bon voisinage et de coopération équitable, et considère le Maroc comme un pays hostile bon à être insulté et méprisé. Le procès ALM/Cembrero a eu cette utilité qu'il a révélé au grand jour les agissements au Maroc d'un homme qui se présentait comme un journaliste.