Mme Karin Keller-Sutter a été élue, mercredi, présidente de la Confédération helvétique pour 2025, succédant à une autre femme, Viola Amherd, et devenant la septième dame à présider la Suisse. Âgée de 61 ans, cette actuelle ministre des finances, a été élue par 168 voix sur 203 bulletins valables de l'Assemblée fédérale. Issue du canton de Saint-Gall, cette membre du parti libéral-radical succède à la centriste Viola Amherd (canton du Valais), qui est également ministre de la défense. Karin Keller-Sutter sera secondée par Guy Parmelin, qui a été élu à la vice-présidence par 196 bulletins valables. Cet actuel ministre de l'Economie prendra les rênes de la Confédération en 2026. Lire aussi : Feu vert des 27 pour des négociations sur les relations futures UE-Suisse Le gouvernement suisse compte sept membres, qui forment ensemble le Conseil fédéral. Primus inter pares (premier de ses pairs), la présidente ou le président de la Confédération est élu à chaque fois pour une année. Contrairement à d'autres pays, la Suisse n'a jamais une seule personne à la tête de l'Etat. En sa qualité de « primus inter pares », le président de la Confédération assume toutefois par tradition un certain nombre de tâches et de fonctions pendant son année de présidence. La présidente ou le président de la Confédération dirige les séances du Conseil fédéral et arbitre au besoin la discussion. En cas d'urgence, il a la compétence d'ordonner des mesures provisionnelles. S'il n'est pas possible de réunir le Conseil fédéral en séance ordinaire ou extraordinaire, le président de la Confédération décide à la place de celui-ci.