Le port de la ville canadienne de Montréal a été paralysé dimanche par une grève de 24 heures des dockers. La grève, observée par près d'un millier de dockers des quatre terminaux du deuxième plus grand port du pays, a pour objectif d'accélérer la négociation d'une nouvelle convention collective, selon le Syndicat des débardeurs de Montréal. Environ 300 dockers avaient déjà observé une grève de trois jours au début du mois d'octobre. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a demandé au gouvernement fédéral d'ajouter les ports à la liste des services essentiels afin que de telles grèves n'aient pas d'incidence sur l'économie. Lire aussi : Québec: Gel du recrutement des employés de la fonction publique La semaine dernière, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, avait proposé au syndicat et à l'Association des employeurs maritimes de recourir à une médiation pour dénouer l'impasse. Dimanche, le cabinet du ministre a rappelé que les deux parties doivent parvenir à un processus menant à une entente négociée le plus rapidement possible. « Les médiateurs fédéraux et le ministre MacKinnon demeurent disponibles afin de les aider, et nous continuons à suivre la situation de près« , a souligné le cabinet dans une déclaration écrite. La convention collective des dockers du port de Montréal a expiré le 31 décembre dernier.