Les actionnaires de Maersk appelés à se prononcer sur une interdiction des livraisons d'armes à Israël, le transporteur dément tout acheminement vers l'Etat hébreu    Les traversées irrégulières des frontières de l'Union européenne en baisse de 25 % début 2025 malgré la recrudescence sur la voie méditerranéenne centrale    FRMF: L'arbitre international Ismail El Fath chargé du développement de l'arbitrage marocain    Le FMI approuve un financement de 496 millions de dollars pour le Maroc    Italie : Un couple marocain arrêté pour avoir tenté de vendre leur nourrisson    Accidents : 24 morts et 2.192 blessés en périmètre urbain la semaine dernière    Industrie automobile marocaine : L'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles (ACEA) salue la productivité du Royaume    Maroc : la croissance économique prévue à 3,9% en 2025    Loudyi reçoit son homologue camerounais pour une coopération militaire    Marine Le Pen appelle le gouvernement français à intensifier les mesures contre l'Algérie    Détails de la décision d'expulsion de l'Algérien Rachid Nekkaz du Maroc    Une Europe fragmentée!    Palestine : Israël poursuit sa guerre génocidaire à Gaza    Sécurité européenne : Bruxelles accuse Moscou et Pékin de manipuler les démocraties occidentales    Le Maroc renforce sa position en tant qu'acteur clé de la stabilité en Afrique dans les décisions du Sommet de l'Union africaine    FRMF/ Arbitrage: L'ancien arbitre international maroco-américain. Ismail El Fath, au chevet de l'arbitrage national    Wydad de Casablanca : Ruali Mokwena fait face à une pression croissante    CDM 2026 / Zone Afrique (Q): Programme de la J5    Liga: Barcelone et Osasuna refusent la MAJ en pleine trêve internationale !    Présidence marocaine du CPS: le Royaume appelle à œuvrer pour que le Soudan du Sud retrouve la stabilité, la paix et la prospérité    Politique monétaire : BAM opte pour la voie médiane    Washington : entretiens maroco-américains sur la transition numérique    Le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan célèbre ses 30 ans et dévoile les membres des jurys    Atoman : le premier film de super-héros marocain présenté en avant-première à Bruxelles    Mexique : Sergio Ramos reçoit le 30e carton rouge de sa carrière    Ramadan solidaire : Centrale Danone distribue 100.000 ftours et 7.000 paniers alimentaires    Marrakech : Libération de l'Algérien Rachid Nekkaz après avoir été interpellé par la police    Marrakech: Liberación del argelino Rachid Nekkaz tras ser detenido por la policía    En Buenos Aires, el Patio Marroquí encanta a las creadoras de contenido    Marsa Maroc : résultat net en hausse de 49 %, chiffre d'affaires à 5,008 milliards de dirhams en 2024    La Russie en pourparlers avec le Maroc pour un nouvel accord de pêche incluant le Sahara    Will Smith annonce sa participation au Festival Mawazine 2025    Le voyage en train d'Adrien Brody vers Tanger dans la campagne cinématographique de Monos    Belgique : L'acteur marocain Ayoub Gretaa primé au LIFF pour «La mer au loin»    Le Code de la route au menu du prochain Conseil de gouvernement    SM le Roi félicite le nouveau premier ministre canadien Mark Carney    Casablanca : "Ftour Pluriel", une célébration du patrimoine, de la mémoire et des valeurs    Les prévisions du mardi 18 mars    Terrorisme. Le Burkina Faso renforce son dispositif de lutte    Sahara : le Congrès péruvien veut obtenir le soutien du pouvoir exécutif en faveur de l'initiative marocaine d'autonomie    Auto Hall livre 150 véhicules électriques à la RAM    Blessé, Messi va manquer deux matches de qualifications à la Coupe du Monde 2026    Le Gabon, 3ème pays africain le moins stressé en 2025    Zoulikha Nasri : L'excellence dans la discrétion, la rigueur dans l'action    Le Niger se retire de l'Organisation internationale de la Francophonie    Niger. Le Ségou' Art Festival est de retour    Bourita reçoit l'envoyé spécial du Président zambien, porteur d'un message écrit au Roi    Entre Madrid et Alger, le prudent rapprochement reste miné par des divergences majeures    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les sangliers nouvelle menace pour l'agriculture dans la région Souss-Massa
Publié dans Maroc Diplomatique le 03 - 10 - 2024

La multiplication des sangliers dans les régions rurales du Maroc menace gravement l'agriculture dans les régions du Souss-Massa et de Marrakech-Safi. Malgré les efforts des autorités, les agriculteurs restent impuissants face à ce fléau, limités par des restrictions légales. Les sangliers mettent en péril l'agriculture de subsistance et risque d'accélérer l'exode rural.
Dans de nombreuses régions rurales du Maroc, la prolifération des sangliers continue de susciter une vive inquiétude parmi les habitants. Ce problème persistant, qui affecte gravement l'agriculture locale, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits agriculteurs et les communautés rurales dans leur lutte pour préserver leurs moyens de subsistance.
L'été dernier a été particulièrement difficile pour les cultivateurs de maïs, démontrant la rapidité alarmante avec laquelle la population de sangliers se multiplie. Cette situation met en évidence l'insuffisance des mesures actuelles mises en place par le ministère de l'Agriculture et des Eaux et Forêts pour contenir efficacement ce fléau. Les agriculteurs se trouvent dans une situation paradoxale : d'un côté, ils subissent les dégâts causés par les sangliers, et de l'autre, ils sont limités dans leurs actions par des restrictions légales qui leur interdisent toute intervention directe contre ces animaux.
À l'approche de la nouvelle saison agricole, qui coïncide avec la période de chasse, les représentants des communautés locales renouvellent leurs appels à l'organisation de battues dans les zones où la population de sangliers a atteint des niveaux critiques. Ces actions sont considérées comme essentielles pour protéger l'agriculture de subsistance et solidaire, pilier économique des populations locales en périphérie des zones urbaines.
Il est important de noter que des efforts ont déjà été entrepris par les autorités. Durant la saison agricole 2021 et 2022, le ministère avait prévu environ 1600 battues dans le cadre de son programme national de régulation des sangliers. Des pièges avaient même été installés dans certaines zones où les battues s'étaient avérées insuffisantes. Cependant, face à l'ampleur du problème, les habitants des régions touchées demandent instamment la poursuite et l'intensification de ces initiatives dans les mois à venir, dans l'espoir de réduire significativement les dommages causés par ces animaux.
Cependant, la région du Souss-Massa est particulièrement affectée par cette problématique. Bien que la population de sangliers ait diminué par rapport aux années précédentes, le problème persiste et continue de freiner les investissements agricoles des citoyens sur leurs terres. Les petits agriculteurs de la région se trouvent dans l'impossibilité de se lancer dans des activités agricoles sans disposer de moyens de protection adéquats, tels que des filets ou des clôtures pour protéger leurs champs. Les sangliers, attirés par les zones humides ou agricoles, causent des ravages considérables au détriment des populations locales.
En effet, ce phénomène n'épargne ni les plaines ni les montagnes. Dans ces dernières, la situation est d'autant plus préoccupante que ces animaux, capables de se reproduire jusqu'à deux fois par an, provoquent d'importants dégâts. Les habitants soulignent que si les battues ne sont pas menées avec une fréquence suffisante, elles ne pourront pas endiguer cette menace croissante. Ils appellent donc à une collaboration renforcée entre le ministère de l'Agriculture, les services des Eaux et Forêts, et les conseils communaux pour mettre en place une stratégie plus efficace et coordonnée.
La situation n'est guère plus réjouissante dans la région voisine de Marrakech-Safi. Le problème, qui persiste depuis des années, menace sérieusement l'agriculture de subsistance, décourageant les habitants de poursuivre la culture de leurs terres. L'été dernier, pendant la période de culture du maïs, la région a particulièrement souffert de l'intrusion des sangliers, un phénomène plus marqué en montagne qu'en plaine. Dans ces zones rurales, où l'agriculture de subsistance constitue la principale source de revenus pour de nombreux foyers, la négligence de ce problème, surtout en période de sécheresse, pourrait accélérer l'exode rural.
Bien que les battues ne couvrent pas toujours l'intégralité des zones touchées, elles demeurent actuellement la meilleure option pour contenir l'invasion des sangliers. Malheureusement, la législation en vigueur empêche les résidents d'agir directement pour protéger leurs cultures. Cette situation souligne la nécessité d'une approche collaborative entre les autorités et les communautés locales pour élaborer et mettre en œuvre une solution durable.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.