Les affaires liées aux scandales immobilières continuent de s'égrener, sans compter un nombre croissant d'affaires judiciaires impliquant des élus reste en suspens, notamment celles concernant Mohamed El Hidaoui (RNI), Soulimane Houllich (PAM), Abdelkader Boussairi (USFP), Anas Yamlahi (USFP), A. Boudrika et d'autres élus. L'affaire dite A. Boudrika, révèle aujourd'hui, l'existence d'un nouveau réseau de fraude immobilière. Une enquête menée sur un notaire assistant à Casablanca, arrêté en compagnie du promoteur immobilier A. Boudrika, a mis au jour un réseau de falsification immobilière. L'audience du procès du mis en cause a commencé jeudi dernier devant la première chambre criminelle chargée des crimes financiers près de la Cour d'appel de Casablanca, avant d'être reportée au 23 mai pour permettre la préparation de la défense des accusés. Depuis plus d'un an, le notaire et les intermédiaires sont en détention provisoire dans le cadre d'un autre dossier examiné par la Chambre pénale de première instance. Ce dossier concerne la participation à la falsification et à l'utilisation d'un document officiel, les délits de participation à la falsification d'un document délivré par les administrations publiques comme preuve d'identité, ainsi que la participation à son utilisation et les délits de participation à la falsification de documents commerciaux. Lire aussi : Subventions immobilières : Un enthousiasme qui s'essouffle Les prévenus sont accusés de falsification d'un acte de vente officiel, ainsi que de faux et usage de faux. La mise en examen a suivi une plainte déposée par Hniyah, l'un des héritiers du propriétaire d'un terrain de 1 hectare et 500 mètres situé à Tit Mellil, dans la banlieue de Casablanca. Dans ce contexte, le prévenu est confronté à deux importantes affaires judiciaires liées à son implication dans la falsification de frais immobiliers au profit de sa propre société. Pour rappel, A. Bourdrika est le frère de Mohamed Bourdrika, jusqu'alors président du Conseil d'arrondissement de Mers Sultan à Casablanca, qui a été officiellement destitué de son poste, suite à une requête du gouverneur de l'arrondissement de Fida Mers El Sultan. Les raisons de son absence inattendue n'ont pas été précisées, malgré ses responsabilités à la tête du Raja et ses fonctions d'adjoint au maire de Mers El Sultan à Casablanca, pour lesquelles il avait été élu lors des dernières élections du 8 septembre 2021.