Dans un contexte de vigilance accrue sur la sécurité alimentaire, l'Autorité marocaine de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA) se retrouve propulsée au-devant de la scène médiatique. Une alerte sanitaire émise par le Système d'alerte rapide pour l'alimentation humaine et animale (RASFF) a mis en lumière une possible contamination des fraises marocaines par le virus de l'hépatite A, suscitant un vif débat en Europe et au Maroc. En réponse, l'ONSSA réfute les allégations et apporte des précisions L'ONSSA, en réponse rapide et mesurée, a réfuté les allégations, affirmant avec assurance la sûreté des fraises distribuées sur le marché national. Une enquête approfondie a été lancée, et les contrôles sur les fruits rouges ont été intensifiés, démontrant une réactivité exemplaire face à la crise. Cette démarche intervient dans le sillage de rapports préoccupants de norovirus associés à des lots de fraises britanniques, mettant en exergue la nécessité d'une surveillance constante des produits alimentaires. Les fraises incriminées, destinées exclusivement à l'exportation, n'ont jamais atteint les étals marocains. Les plans de contrôle rigoureux de l'ONSSA attestent que les fraises vendues localement respectent scrupuleusement toutes les normes et réglementations en vigueur. Malgré cela, les accusations ont entraîné un arrêt temporaire des exportations, ébranlant la confiance des consommateurs et des marchés internationaux. Le 4 mars 2024, l'Espagne a détecté le virus de l'hépatite A dans des fraises importées du Maroc, déclenchant une alerte sanitaire qualifiée de « grave ». Les exportations marocaines de fraises ont été suspendues pendant 12 heures, le temps pour l'ONSSA d'identifier le problème et d'appliquer les mesures correctives nécessaires. Suite à cette intervention, les activités d'exportation ont repris, dissipant les craintes et rétablissant la réputation du Maroc en tant que fournisseur fiable de fruits rouges. L'hépatite A, dont on déclare être la conséquence de cette contamination est une inflammation du foie pouvant varier de légère à grave, est transmise par la consommation d'eau ou d'aliments contaminés, ou par contact direct avec une personne infectée. L'OMS souligne l'importance de la prévention et du contrôle pour éviter la propagation de ce virus. Cet incident met en relief l'importance cruciale de mesures de contrôle strictes et transparentes sur les denrées alimentaires importées. Il remet au goût du jour les problématiques de contrôle sanitaires des produits de consommations surtout au niveau international.