En cette fin de novembre 2023, la Bourse de Casablanca s'est illustrée par un dynamisme remarquable, affichant un volume global d'échanges qui a gracieusement franchi la barre des 10,17 milliards de dirhams (MMDH). Dans le grand théâtre financier marocain, cette performance est loin d'être anodine. Elle reflète un climat d'activité intense où les acteurs clés ont joué leurs partitions avec une ferveur notable. Au cœur de cette effervescence financière, Attijariwafa Bank s'est détachée comme l'instrument le plus actif du mois. Avec des transactions s'élevant à 994,94 millions de dirhams (MDH), la banque a non seulement affirmé sa position dominante sur le marché, mais a également témoigné de la confiance et de l'intérêt soutenus des investisseurs. Derrière ce leader incontesté, la Banque Centrale Populaire (BCP) a su se distinguer avec 408,36 MDH de transactions, suivie de près par Douja Prom Addoha, qui a enregistré 129,26 MDH. LIRE AUSSI : Cosumar : Une réorchestration capitale du capital par des acteurs marocains Le paysage financier marocain, souvent perçu comme un échiquier où se déplacent prudemment les pions de la finance, a vu sa capitalisation boursière atteindre des sommets, se chiffrant à 604,09 MMDH. Ce chiffre, loin d'être un simple indicateur, est le symbole d'une économie en pleine effervescence, d'un marché qui respire la confiance et l'ambition. Cette performance de la Bourse de Casablanca n'est pas un feu de paille financier. Elle s'inscrit dans une tendance de fond, celle d'un marché boursier qui, mois après mois, confirme sa vitalité et son rôle crucial dans le financement de l'économie marocaine. La présence de grandes institutions financières telles qu'Attijariwafa Bank et la BCP en tête de liste des transactions est un signe éloquent de la solidité et de la résilience du secteur bancaire marocain.