La décision de l'Etat d'Israël de reconnaitre la souveraineté pleine et entière du Maroc sur le Sahara est un « acte transcendent » qui vise non seulement à renforcer les relations bilatérales, mais aussi à « générer la stabilité dans la région », a affirmé Manuel Conde Orellana, président de la Commission des relations extérieures du Congrès guatémaltèque. Dans une déclaration à la MAP, Conde Orellana a estimé qu'Israël envoie ainsi « un message clair » à la communauté internationale et aux Etats qui ne se sont pas encore prononcés en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, se disant convaincu que « les Etats avec lesquels Israël entretient de très bonnes relations vont sûrement tenir compte de cette décision de la diplomatie israélienne ». Conde Orellana, qui est également président du Groupe d'amitié parlementaire avec le Maroc au sein du Congrès du Guatemala, a tenu à rappeler dans ce contexte que son pays, par le biais du Congrès et du ministère des Affaires étrangères, avait adopté en 2018 « une position très claire de reconnaissance du droit du Royaume du Maroc à exercer sa pleine souveraineté sur le Sahara ». Il a aussi rappelé que son pays a décidé d'ouvrir un consulat général à Dakhla il y a plus de 8 mois, ajoutant qu'une décision similaire adoptée par Israël (installation d'un consulat à Dakhla) constitue un « signe positif ». Le député guatémaltèque a loué dans ce contexte les politiques de promotion des investissements et des énergies propres mises en œuvre par le Royaume. Le Maroc, a-t-il dit, est également à l'avant-garde des politiques publiques visant à préserver les ressources naturelles et à assurer un développement industriel et technologique.