Le climat général des affaires dans l'industrie aurait été « normal » selon 71% des entreprises et « défavorable » selon 26% d'entre elles au premier trimestre 2023 (T1-2023), selon Bank Al-Maghrib (BAM). Ces proportions sont respectivement de 79% et 17% dans le « textile et cuir », de 76% et 21% dans l' »agro-alimentaire », de 60% et 33% dans la « mécanique et métallurgie » et de 52% et 44% dans la « chimie et parachimie », tandis que dans l' »électrique et électronique », l'ensemble des industriels déclarent un climat des affaires « normal », ressort-il des résultats trimestriels de l'enquête de conjoncture menée par BAM. S'agissant des conditions d'approvisionnement au T1-2023, elles auraient été « normales » selon 60% des industriels et « difficiles » selon 40% d'entre eux, poursuit la même source, ajoutant que cette dernière proportion atteint 77% dans la « mécanique et métallurgie », 71% dans « l'électrique et l'électronique » et 40% dans l' »agro-alimentaire ». Dans le « textile et cuir » et dans la « chimie et parachimie », plus des quatre cinquièmes des entreprises qualifient cet approvisionnement de « normal ». Pour ce qui est des effectifs employés, ils auraient connu une stagnation durant les trois derniers mois, particulièrement dans l' »électrique et électronique », dans la « chimie et parachimie », dans l' »agro-alimentaire » et dans le « textile et cuir ». En revanche, plus du tiers des entreprises de la « mécanique et métallurgie » déclarent une baisse et la moitié une stagnation. Lire aussi : Industrie : amélioration de l'activité en mars 2023 (BAM) Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés, note la même source. Au premier trimestre 2023, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans toutes les branches d'activité hormis l' »électrique et électronique » où ils auraient plutôt stagné. La situation de la trésorerie aurait été qualifiée de « normale » par 83% des entreprises et « difficile » par 16% d'entre elles. Par branche, ces parts sont respectivement de 92% et de 6% dans l' »agro-alimentaire », de 89% et de 11% dans le « textile et cuir », de 85% et de 15% dans la « chimie et parachimie » et de 62% et de 38% dans la « mécanique et métallurgie ». Dans l' »électrique et électronique », la situation de la trésorerie aurait été jugée « normale » par la totalité des entreprises. Au T1-2023, l'accès au financement bancaire aurait été qualifié de « normal » par la quasi-totalité des industriels dans toutes les branches à l'exception du « textile et cuir » où 21% des entreprises le qualifient de « difficile ». Pour sa part, le coût du crédit aurait été, au T1-2023, en stagnation selon 65% des entreprises et en hausse selon 34% d'entre elles. Par branche, ces parts se situent respectivement à 78% et 20% dans la « mécanique et métallurgie », à 71% et 29% dans l' « électrique et l'électronique », à 70% et 29% dans dans l' »agro-alimentaire », à 60% et 40% dans la « chimie et parachimie » et à 23% et 71% dans le « textile et cuir ». Les dépenses d'investissement auraient stagné, d'un trimestre à l'autre, selon 49% des industriels et augmenté selon 39% d'entre eux. Ces parts atteignent respectivement 62% et 35% dans l' »agro-alimentaire », 48% et 35% dans la « mécanique et métallurgie » et 33% et 58% dans la « chimie et parachimie ». En revanche, 29% des entreprises de l' »électrique et électronique » indiquent une baisse des dépenses d'investissement et 34% dans le « textile et cuir », contre 71% et 57% respectivement déclarant une stagnation. Pour le prochain trimestre, 62% des industriels anticipent une hausse des dépenses d'investissement et 29% une stagnation.