Une start-up française s'apprête à lancer sur le marché des taxis volants sous forme d'aéronef à décollage vertical doté d'une motorisation hybride qui peut emmener jusqu'à cinq passagers sur une distance de 400 kilomètres à une vitesse de croisière de 200 km/h. Conçu à Toulouse, ce drone taxi (Atea) est le projet d'une société créée par quatre anciens ingénieurs d'Airbus qui planchaient sur l'avion électrique E-Fan. Leur concept d'aéronef VTOL (Vertical Take-off and Landing aircraft) est un appareil de 14 mètres d'envergure qui décolle à la verticale grâce à huit gros rotors totalement intégrés dans le carénage des deux paires d'ailes. Pour basculer en vol en croisière, à l'avant et à l'arrière, deux moteurs à hélice prennent le relais, explique Thibault Baldivia, cofondateur de la société, précisant que les rotors d'ailes s'arrêtent à partir du moment où l'appareil a suffisamment de vitesse et donc de portance pour pouvoir s'en passer. Pour pouvoir emporter jusqu'à cinq personnes sur une distance de 400 kilomètres à une vitesse de croisière de 200 km/h, l'aéronef est équipé d'une motorisation hybride. Une motorisation thermique est aussi prévue, mais elle pourrait être adaptée pour être alimentée par de l'hydrogène ou un carburant d'aviation durable, a-t-il ajouté. L'Atea est prévu pour réaliser des vols urbains et régionaux, ou encore pour les vols sanitaires, logistiques, voire de surveillance. La société compte réaliser les premiers vols d'essais dès 2024 avec comme objectif la livraison des premiers aéronefs dès 2026.