La consommation de plastique au sein du Groupe des 20 plus grandes économies (G20) sera, en 2050, 1,7 fois supérieure aux niveaux de 2019, exacerbant ainsi le problème de la pollution plastique marine, selon une étude publiée lundi. Dans une étude conjointe, « Economist Impact » et « Nippon Foundation », estiment que l'utilisation du plastique pourrait atteindre 451 millions de tonnes en 2050, contre 261 millions de tonnes en 2019. Même en cas de réalisation de progrès dans la résolution du problème, par le biais notamment d'imposition, par un nombre croissant de pays, d'interdictions sur certains produits en plastique ou l'introduction de mesures fiscales, la consommation serait estimée à 325 millions de tonnes, selon la même source. Lire aussi : Emirates recycle plus de 500 000 kilos de plastique et de verre en un an En l'absence de véritables mesures plus strictes dans le cadre des traités internationaux sur l'utilisation des plastiques, la contamination de l'écosystème marin par les déchets plastiques ne peut être arrêtée, met en garde l'étude. En mars 2022, 175 pays ont signé une résolution non contraignante visant à mettre fin à la pollution plastique lors de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement. Selon l'ONU, environ 11 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent dans les océans chaque année, tandis que ce chiffre devrait potentiellement tripler d'ici 2040. Les plastiques mettent également en danger plus de 800 espèces marines et côtières en raison de dangers tels que l'ingestion et l'enchevêtrement dans les déchets plastiques.