Le président américain, Joe Biden, a signé vendredi une loi pour prévenir une grève des chemins de fer, qui menaçait de paralyser l'économie américaine. La nouvelle loi impose un accord entre les transporteurs ferroviaires de marchandises et les travailleurs syndiqués que Biden a soutenu en septembre dernier. Les sénateurs ont adopté jeudi ce projet de loi après avoir passé la Chambre des représentants, même si plusieurs démocrates ont voté contre le texte du fait qu'il ne comprenait pas de disposition sur les congés de maladie. Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu'il soutenait l'augmentation des congés payés pour les cheminots, mais que cela devrait être traité séparément du projet de loi. "Je sais que ce fut un vote difficile pour les membres des deux partis », a-t-il dit vendredi « C'était difficile pour moi, mais c'était la bonne chose à faire pour le moment. Pour sauver des emplois, pour protéger des millions de familles de travailleurs contre les perturbations, et pour maintenir la stabilité des chaînes d'approvisionnement pendant les vacances", a souligné M. Biden. Il a qualifié l'augmentation de salaire dans le projet de loi d'"historique", tout en s'engageant à continuer à travailler pour une augmentation des congés maladie. « L'action décisive du Congrès garantit que nous éviterons les conséquences économiques imminentes et dévastatrices pour les travailleurs, les familles et les communautés à travers le pays », a-t-il affirmé dans un communiqué. Le président américain a appelé lundi le Congrès à adopter immédiatement l'accord de principe, sans aucune modification. L'accord offre aux cheminots des augmentations de salaire de 24% sur cinq ans mais n'inclut pas plus d'un jour de congé payé. La grève du fret ferroviaire aurait coûté deux milliards de dollars par jour à l'économie américaine.