La Corée du Nord a lancé dans la nuit de samedi à dimanche deux nouveaux missiles balistiques, a indiqué l'armée sud-coréenne, citée par l'agence de presse Yonhap. Selon les chefs d'état-major de l'armée sud-coréenne, les deux nouveaux missiles avaient été tirés depuis le sud-est de la Corée du Nord. Il s'agit des septième et huitième tirs en leur genre en deux semaines. « Tout en renforçant sa surveillance et sa vigilance, notre armée reste prête à entrer en action sur le champ, en coopération étroite avec les Etats-Unis », a indiqué l'état-major interarmées, cité par Yonhap. D'après le gouvernement japonais, les deux missiles ont été tirés en direction de la mer du Japon et semblent être retombés en dehors de la zone économique exclusive nippone. Leur mise à feu a eu lieu juste avant 02H00 heure locale (17H00 GMT) et ils ont parcouru 350 kilomètres à une altitude maximale de 100 kilomètres, a expliqué le vice-ministre de la défense japonais, Toshiro Ino. → Lire aussi: Poutine promet de nouveaux missiles hypersoniques à la marine russe Les deux tirs nord-coréens ont eu lieu suite à des manœuvres conjointes entre les armées des Etats-Unis et de la Corée du Sud, qui se sont achevées samedi, ainsi que des exercices avec le Japon plus tôt dans la semaine. Ils sont les derniers en date d'une série, incluant, mardi, le tir d'un missile balistique de portée intermédiaire qui a traversé le ciel du Japon, où les populations concernées ont dû être priées de se mettre à l'abri. Plus tôt samedi, Pyongyang avait défendu la récente accélération de ses essais d'armement comme une « réaction légitime » face à des « menaces militaires directes des Etats-Unis ». La Corée du Nord a adopté en septembre une nouvelle doctrine affirmant que son statut de puissance nucléaire est « irréversible », mettant fin à la possibilité de pourparlers de dénucléarisation. Pour leur part, Washington, Séoul et Tokyo considèrent que ces tirs de missiles constituent une « grave menace pour la paix et la sécurité ».