Le Maroc a toujours fait preuve d'engagement dans les affaires des immigrés et des affaires migratoires, de ce fait le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a mené un colloque pour appeler à l'intégration des étrangers dans le chantier de protection sociale. Il s'agissait au fait d'un colloque sous le thème « Intégrer les étrangers dans les ateliers de protection sociale : principes et défis de l'activation. » En partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Maroc, le Conseil national des droits de l'homme, a organisé cet atelier pour rappeler que le droit d'accès aux soins et aux besoins sanitaires est une question majeure pour satisfaire les objectifs de la protection sociale, sachant que le conseil considère ce projet au cœur de ses préoccupations. Faisant partie d'un chantier royal structuré dans lequel le pays s'engage, la présidente du Conseil National des Droits de l'Homme Mme. Amina Bouayach, a indiqué que le processus d'intégration et d'accès à la couverture médicale et à la protection sociale, doit adopter deux notions primordiales, à savoir le principe de solidarité et de la non-discrimination. Lire aussi: La mise en œuvre du chantier de généralisation de la protection sociale a franchi d'importantes étapes Le Présidente du Conseil a réaffirmé « la position du Conseil national des droits de l'homme sur l'inclusion des étrangers dans les quatre composantes du système de protection sociale stipulées dans la loi-cadre approuvée par le Parlement l'année dernière, en l'occurrence la protection contre les risques de maladie, les risques de vieillesse, les risques de perte d'emploi, ainsi que les risques liés à l'enfance, avec l'octroi d'une indemnisation familiale aux familles qui n'ont pas accès à cette protection ». La présidente a ainsi souligné que le rapport annuel du Conseil pour 2022 avait insisté sur la nécessité d'intégrer les migrants et les réfugiés dans ce chantier social, Bouayach a ajouté que « conscient de la vulnérabilité de certains groupes de la population, le CNDH accorde une attention particulière aux étrangers résidant au Maroc, et à leur accès aux services de santé », sachant que c'est un projet qui fait partie des axes de partenariat entre le Conseil national des droits de l'homme et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. A l'égard de ce colloque, M. François Rebbe-Degas, Représentant du HCR au Maroc (HCR Maroc), a félicité le Maroc sur son expertise dans le secteur la protection sociale, Rebbe-Degas a ainsi affirmé que le royaume demeure un exemplaire en Afrique et dans les pays de la région dans ce champ. Ainsi il a indiqué qu'il existe en effet une vision marocaine des questions d'asile et de migration, lancée par le Roi, incarnée dans une stratégie nationale basée sur le respect du droit international, avec une approche humaine », la meilleure preuve de cette déclaration, est que le Royaume a fait bénéficier les migrants et réfugiés de la campagne nationale de vaccination contre le Coronavirus. Le séminaire fut l'opportunité pour dévoiler et discuter sur les bénéfices de la protection sociale pour les étrangers, la 4eme sessions discutera aussi les grandes lignes de l'exécution de la réforme sociale, et les moyens et outils nécessaires pour atteindre la réussite de ce chantier, ainsi pour détecter les freins et défis qui bloquent la mise en œuvre de ce projet social, et partant trouver des solutions pour décrypter ce qui est implicite dans ce sens.