France-Maroc : Un ambassadeur en daraâ pour écrire le nouveau livre [Edito]    Agadir : le marché anglais propulse la saison 2024    Entreprises publiques : ça va tanguer dans les Conseils !    Etats-Unis : Marco Rubio, un proche du Maroc, prendra les commandes de la diplomatie    Inondations en Espagne : 7 morts parmi les MRE dans la région de Valence    Maroc : Fortes rafales de vent et tempêtes de poussières    Mpox : CDC Afrique recommande le premier test PCR en temps réel fabriqué localement au Maroc    Cérémonie de remise de Wissams royaux en l'honneur des professeurs et cadres de l'université Chouaib Doukkali    Casablanca - Avancée majeure au Maroc : le centre L'Hermitage réalise la deuxième conservation des tissus ovariens    Nabil Ayouch's «Everybody Loves Touda» makes history with multiple Oscar nominations    Royaume-Uni : Projection du documentaire «Um Echgag» du réalisateur marocain Ahmed Bouchalga    Maroc : Le CCME tient un séminaire «Images, cinéma et migrations» à Agadir    Dakhla : Des chefs d'entreprise français visitent des projets structurants dans la région    Rétropédalage d'Alger sur les sanctions contre les entreprises françaises    Gabon. Les électeurs se prononcent samedi sur la nouvelle Constitution    Trump nomme Marco Rubio au poste de secrétaire d'Etat    Le parti de Donald Trump s'assure la Trifecta    Le souffle de Marco Rubio crée la tempête à Alger    L'Argentine se retire de la COP29    Les taxes du président US pourraient coûter 1% du PIB à l'Allemagne    Eliminatoires de la CAN-2025: Arrivée de la sélection nationale à Franceville    Qualifs CAN Maroc 25: Les Lions sont arrivés au Gabon !    LDC(F) Bilan avant le J3 / L'AS FAR demi-finaliste, les trois autres encore à déterminer !    CAF-UNAF U20 / Ce soir, Egypte Maroc : Chaînes ? Horaire ?    Regragui : « Nous allons au Gabon pour gagner »    Hakim Ziyech adresse un message vibrant au peuple marocain    Presse : La Commission provisoire riposte aux accusations du syndicat national    Adib Benbrahim quitte ses fonctions dans le secteur privé pour se consacrer au secrétariat d'Etat à l'habitat    Un djihadiste condamné en Espagne pour prosélytisme terroriste, en fuite après avoir ôté son bracelet électronique, arrêté au Maroc    Maroc-Arabie saoudite : signature de trois accords pour renforcer la coopération dans le domaine pénal    Diabète au Maroc : Plus de 2,7 millions d'adultes et 25 000 enfants affectés    Une météorite lunaire découverte au Mali mise aux enchères    Faune africaine. Les éléphants en voie d'extinction    Températures prévues pour le vendredi 15 novembre 2024    Affaire El Mahdaoui : Le parquet rappelle la présomption d'innocence du journaliste    BOA lance la 1ère édition des « Escales de l'Immobilier »    Habitat insalubre : 14 000 fraudeurs bloquent l'accès au logement décent    Fondation & Galerie Banque Populaire 3e édition : Quand l'art s'invite en résidence    Interview avec Sonia Okacha : « Au cinéma, l'apprentissage est une bobine qui ne cesse de tourner »    Tourné au Maroc, «Gladiator II» de Ridley Scott sort dans les salles nationales    Au Brésil, le Maroc élu vice-président de l'Assemblée générale de l'ICOMOS    PLF 2025 : l'acte I approuvé    Remise gracieuse des pénalités et frais de retard pour les entreprises : une opportunité à saisir    Cours des devises du jeudi 14 novembre 2024    Inondations : le Maroc a lancé «une opération logistique exceptionnelle en réponse à une demande du ministère espagnol de l'intérieur», affirme Karima Benyaich    Le Conseil préfectoral de Casablanca octroie une subvention exceptionnelle au Raja et au Wydad    « La concurrence est rude pour faire partie de l'équipe nationale »    FIFE. Conakry célèbre le cinéma africain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Face au mutisme des autorités, des étudiants venus d'Ukraine cherchent d'autres pays d'accueil
Publié dans Maroc Diplomatique le 17 - 08 - 2022

Plus de 7.000 étudiants marocains revenus d'Ukraine avaient espérer intégrer les facultés et universités du royaume pour poursuivre leurs études. Aujourd'hui, après plusieurs mois, aucune solution ne leur est proposées, malgré les promesses du ministre de l'Enseignement supérieur . Las d'attendre, certains étudiants ont sombré dans le désespoir pour finalement quitter le royaume, d'autres plus "obstinés" se battent toujours pour que leur problème soit résolu.
Depuis leur retour au Maroc, les étudiants d'Ukraine ont eu de nombreuses promesses du ministère de l'Enseignement supérieur, qui s'est engagé à trouver une issue leur permettant d'intégrer les facultés et les universités nationales, ou encore de les transférer vers d'autres universités situées dans les pays limitrophes de l'Ukraine.
A ce jour, aucune solution concrète, leur permettant de poursuivre leurs études, n'est prononcée.
Las d'attendre, certains étudiants se sentent désormais "lâchés" par le ministère. Par conséquent, la plupart d'entre eux ont décidé de quitter le royaume vers d'autres pays où l'opportunité se présente pour une intégration effective au sein du système d'enseignement supérieur.
Oussama, étudiant en 4e année de médecine dentaire ayant fui l'Ukraine en février pour retourner au Maroc, s'est finalement résolu à prendre son destin en main pour chercher une autre solution par ses propres moyens.
« Je suis en Allemagne, où je suis pris en charge et bien installé. Le ministre nous a promis une réponse définitive après l'Aid Al-Adha, sachant que les inscriptions aux universités, au Maroc et à l'étranger, ont déjà démarré et qu'après l'Aid, il est déjà trop tard.", a-t-il expliqué à Hespress Fr.
Oussama a par ailleurs affirmé qu'il aspire à un avenir lumineux en Allemagne qui le prend désormais en charge.
→ Lire aussi: Intégration des étudiants revenus d'Ukraine: Les parents montent au créneau
"Je me suis donc inscrit dans le programme allemand de protection des réfugiés ayant fui l'Ukraine. Après acceptation, on m'a trouvé un logement et on me verse quelque 350 euros par mois pour subvenir à mes besoins. À la fin de mon apprentissage de la langue allemande et de mon cursus en médecine, je pourrai faire l'équivalence en Allemagne et travailler ici." se réjouit-il.
L'expérience d'Oussama n'est qu'un cas parmi d'autres. En effet, ce futur dentiste rappelle que les étudiants marocains venus d'Ukraine se sont répartis en 3 catégories. La première est celle dont il fait partie. Autrement dit, les étudiants ce "groupe"ont décidé de quitter le Maroc en quête d'un avenir meilleur dans les pays d'Europe, notamment l'Allemagne, la France, la Roumanie ou encore le Portugal. Des pays qui ont d'ailleurs mis en place un dispositif de protection en faveur des réfugiés ayant fui l'Ukraine. L'objectif étant de faciliter l'accueil et l'intégration des étudiants en leur trouvant un logement et voire même un travail jusqu'à la résolution de leur problème.
Par ailleurs, d'autres étudiants d'Ukraine « désespérés » ont opté pour une autre option, celle de retourner en Ukraine, et ce malgré la guerre en raison du refus notamment des universités de médecine de les accueillir.
Dans ce sens , Oussama a mis l'accent sur les sommes énormes dépensées et investies par les familles pour les études en Ukraine, soulignant qu'à cet effet l'idée de tout abandonner pour recommencer à Zéro semble pour plusieurs inenvisageable.
Quant à la troisième catégorie, elles se composent des étudiants ayant choisi de rester au Maroc et de se battre jusqu'à ce qu'on leur trouve une solution.
Les parents d'élèves montent au créneau
Dans ce sens, les parents d'élèves , épuisés d'attendre des décisions qui tardent à venir, sont revenus à nouveau à la charge, à quelques semaines de la rentrée universitaire, pour monter au créneau.
En effet, l'organisation intitulée l'Association nationale des parents d'étudiants marocains en Ukraine (ANPEMU), a décidé de réagir pour rappeler au ministre, Abdellatif Miraoui, le dossier « urgent ».Et ce, à travers un appel à un sit-in, devant le ministère de l'Enseignement supérieur, ce mercredi à partir de 10h00.
Rappelons qu'une plateforme a été mis en place pour recenser les étudiants venus d'Ukraine et leurs disciplines. Cette dernière a accueilli les dossiers de 7283 étudiants dont 75% suivaient des formations en médecine, médecine dentaire et pharmacie. Tandis que 21% étaient dans des formations d'ingénierie, et 1% en droit, économie et administration.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.