et maintient sa solidité malgré un contexte marqué par la crise sanitaire, a indiqué, mardi, le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS). Ainsi, le chiffre d'affaires du secteur enregistre, à fin octobre 2021, une augmentation de 9,3% par rapport à la même période un an auparavant, a souligné le CCSRS dans un communiqué au terme de sa quatorzième réunion tenue au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. Cette progression, poursuit le Comité, profite aussi bien à la branche Vie (+13,5%) qu'à la branche Non-vie (+6,1%), alors que la sinistralité a également augmenté pour se situer à son niveau d'avant-crise. Sur le plan financier, les placements des compagnies d'assurances s'apprécient de 6% depuis le début de l'année, pour atteindre 206,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre, fait savoir le CCSRS, notant que les plus-values latentes s'améliorent de 45,6% pour s'établir à 36,9 MMDH à fin octobre. Selon le CCSRS, le résultat net des compagnies d'assurances a enregistré à fin juin 2021 une hausse de 21,3% grâce à la bonne performance de l'activité financière. → Lire aussi : Résilience du secteur financier marocain face à la crise du Covid-19 Au niveau prudentiel, le secteur continue de dégager une marge de solvabilité confortable par rapport au minimum réglementaire, explique le Comité, précisant que cette marge, qui ne couvre à ce jour que le risque de souscription, serait amenée à baisser avec l'entrée en vigueur du cadre prudentiel de Solvabilité Basée sur les Risques (SBR), fait observer le Comité. En ce qui concerne le secteur de la retraite, le CCSRS indique que les principaux régimes connaissent une situation financière difficile marquée globalement par l'importance de leurs dettes implicites et par l'épuisement de leurs réserves à divers horizons. La réforme systémique de la retraite, dont la phase 2 de l'étude relative à la conception technique de scénarios dans le cadre d'un système à deux pôles (public et privé) est à un stade avancé, permettra d'instaurer une tarification équilibrée mais également de résorber, dans des proportions importantes, les engagements passés non couverts, et partant de rétablir les équilibres financiers dans le futur. Le Comité conclut que les Infrastructures des Marchés Financiers, continuent de faire preuve d'une forte résilience aussi bien sur le plan financier que sur le plan opérationnel et présentent toujours un niveau de risque faible pour la stabilité financière.